Aujourd'hui, Marion Rousse est l'un des visages du cyclisme français. Ancienne cycliste professionnelle, la compagne de Julian Alaphilippe est maintenant consultante sur France Télévisions mais aussi directrice du Tour de France femmes. Toute la vie de Marion Rousse tourne donc autour du cyclisme et ce depuis son plus jeune âge. Un sport auquel elle s'est mise dans le dos de son père.

Pour Marion Rousse, le cyclisme a commencé dès son plus jeune âge. Alors qu'elle a ensuite réussi à faire son métier, ça aurait toutefois pu se passer autrement... à cause de son père. « Au début, mon père refusait que je choisisse ce sport, qu'il trouvait très dur pour une petite fille. C'est finalement ma mère qui m'a inscrite en cachette », avait expliqué Marion Rousse.
« En cachette, elle a signé ma licence »
Pour le magazine Sphère, Marion Rousse en a d'ailleurs rajouté une couche sur cette histoire. Tandis qu'elle s'était heurtée au refus de son père, elle a eu plus de chance auprès de sa mère. Le tout en cachette. « J'étais dans une poussette quand j'ai assisté à mes premières courses cyclistes. Logique, je viens d'une famille de vélo : un père cycliste en première catégorie et des cousins cyclistes professionnels. Sauf qu'avec mon tempérament, je me suis vite lassée d'applaudir sur le bord des routes, il fallait que je grimpe sur la selle. J'avais six ans quand j'ai annoncé à mon père que je voulais être cycliste. "Non, c'est un sport trop dur pour une fille, d'autant plus pour une fille de ton âge". Alors que j'ai tenté avec ma mère. En cachette, elle a signé ma licence et la semaine suivante, j'étais inscrite à l'UV Fourmies dans le Nord », a ainsi raconté Marion Rousse.
« Un sport de chien »
Et le père de Marion Rousse ne s'était pourtant pas trompé, ça a été difficile pour elle. « C'est vrai que 6 ans, c'était jeune pour commencer la compétition. Et c'est vrai que le cyclisme est un sport difficile. Un sport de chien. Combien de fois, alors que je peinais à appuyer sur les pédales, je me suis demandée ce que je faisais là ? Combien de fois je me suis sentie seule sur la ligne de départ, unique fille parmi les garçons ? J'ai malgré tout gravi les échelons jusqu'à l'équipe de France », a poursuivi l'ancienne championne de France.