Lié au FC Barcelone, Luis Enrique a entraîné le club catalan, mais quelques années plus tôt, il en a été le joueur. C’est en 1996 que l’Espagnol avait été recruté par le Barça, débarquant en provenance… du Real Madrid. Le fait est qu’initialement, s’offrir Luis Enrique n’était pas ce qui était prévu, Johan Cruyff ayant un plan à la Karim Benzema avec Youri Djorkaeff.
Entraîneur du FC Barcelone de 1988 à 1996, Johan Cruyff avait un incroyable projet juste avant de se faire virer par le club catalan. En effet, pour Sport, Joan Patsy, proche du Néerlandais, a raconté : « À cette époque, il se concentrait vraiment sur trois joueurs, qui formaient l'ossature de l'équipe de France : Blanc, Zidane et Djorkaeff. Pour lui, c'étaient les trois recrues clés ».
Cruyff pas à l’origine du recrutement de Luis Enrique !
Finalement, Johan Cruyff se faisant licencier, les plans ont donc été chamboulés à Barcelone. C’est ainsi que Luis Enrique est arrivé plutôt que Youri Djorkaeff. « Luis Enrique et Pizzi ne sont pas arrivés par l'intermédiaire de Johan. Ils sont arrivés plus tard, mais ce n'étaient pas ses demandes », explique Joan Patsy.
Djorkaeff comme Benzema !
Pour Johan Cruyff, la priorité se nommait donc plutôt Youri Djorkaeff. Et pour cause… Justifiant la volonté de l’ex-entraîneur du FC Barcelone de recruter le Français, Joan Patsy a expliqué : « Il avait le sentiment, d'après son expérience avec Romario, qu'on était à la merci d'un seul joueur . Et l'année suivante, quand Romario est parti, en cours de saison ou après trois mois, et a cessé de jouer, que s'est-il passé ? On n'avait plus ces 30 buts, et on n'avait toujours ni le système ni les joueurs pour jouer comme il le souhaitait. C'est pourquoi il a voulu à nouveau sacrifier le poste traditionnel de numéro neuf. Il ne voulait pas dépendre d'un seul joueur. Il voulait recréer ce rôle. Djorkaeff était un numéro neuf, certes, mais un numéro neuf qui décrochait, pas un attaquant classique de surface . Plutôt comme Benzema ou Harry Kane : ils décrochent, remettent le ballon, se retournent et défendent ».