Directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse s’est retrouvée sous le feu de certaines critiques lors de la dernière édition. La raison ? Sa longue accolade avec Pauline Ferrand-Prévot, son amie, elle qui venait de remporter la Grande Boucle. Ils ont alors été nombreux à pointer du doigt un comportement inadéquat pour la directrice de l’événement. Marion Rousse est alors revenue sur ce moment.
Après avoir remporté le titre olympique en VTT à l’été 2024, Pauline Ferrand-Prévot rêvait du Tour de France femmes. Il n’aura fallu qu’une tentative à la Française pour atteindre son objectif. En effet, cet été, PFP a décroché le maillot jaune au nez et à la barbe de ses concurrentes à qui elle n’a laissé aucune chance. Avec ses performances, Pauline Ferrand-Prévot a fait vibrer le public français, à commencer par Marion Rousse, directrice du Tour de France femmes mais aussi son amie depuis plusieurs années. Une image a d’ailleurs fait énormément parler où les deux femmes, en larmes, sont tombées dans les bras de chacune pour célébrer cet événement.
« On m’en a beaucoup parlé »
L’image entre Pauline Ferrand-Prévot et Marion Rousse était belle, mais elle n’a pas manqué de déclencher la polémique. En effet, la directrice du Tour de France femmes s’est vue reprocher son comportement, inadéquat pour beaucoup avec ses fonctions. Interrogée par Le Télégramme, Marion Rousse a confié à propos de ce moment avec son amie : « On m’en a beaucoup parlé. D’ordinaire, je suis quelqu’un qui arrive à mettre beaucoup de limites mais pas là… Avec le recul, je suis contente d’avoir craqué. Cela traduisait aussi l’investissement que l’on a mis au service du cyclisme féminin ».
« J’étais contente pour la femme, pour la sportive, pour la championne, pour le sport féminin »
« Pendant l’événement, on s’est rendu compte que quelque chose se passait et là, j’ai craqué avec Pauline. Je l’apprécie énormément, je la connais depuis nos sept-huit ans, on a commencé le vélo ensemble et se retrouver là, toutes les deux à vivre ça. J’étais contente pour la femme, pour la sportive, pour la championne, pour le sport féminin. Je l’ai dit, il y aura un avant et un après », a poursuivi Marion Rousse.