Lance Armstrong est dans la tourmente, ce matin, à la suite de l’annonce par le Washington Post d’une nouvelle procédure ouverte contre lui pour dopage. Ce qui commence déjà à soulever quelques lièvres.
C’est la grosse nouvelle sportive des dernières heures : l’ouverture par l’agence américaine anti-dopage d’une procédure contre Lance Armstrong. Selon le Washington Post, l’USADA, via une lettre de quinze pages, affirme que des échantillons sanguins datant de 2009 et 2010 sont « parfaitement compatibles avec des manipulations sanguines incluant l'usage d'EPO et/ou de transfusions sanguines. » Ce qui relance plus que jamais les accusations de dopage déjà largement relayées, en 2005, par l’Equipe, qui avait évoqué des échantillons positifs à l’EPO datant de 1999. Forcément, cela fait réagir l’ensemble de la Toile. Notamment sur Twitter où des anonymes ne se privent pas de quelques blagues acerbes, alors que certains personnages publics n’hésitent pas à monter au créneau. Comme par exemple Denis Brogniart: « Et pour la première fois ce sont les américains qui l'accusent le Armstrong après l'avoir protégé pdt 15 ans! »
Des liens Armstrong-Sarkozy encombrants ? Mais la réaction la plus surprenante est certainement venue de Pierre Bordry. Ancien président de l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage), Bordry a tout simplement estimé, sur France Info ce matin, que les liens entre l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et Lance Armstrong n’avaient pas facilité les choses dans la tentative d'éclaircir ce dossier. « A l'époque, il était fréquemment reçu par le président de République, ça n'était pas évident de poser des questions quand l'autorité publique n'acceptait pas trop ce type de questions », confie Bordry... Le genre d’accusations graves qui ne devrait pas finir de faire jaser...