«Dur à vivre», les galères vécues par Marion Rousse !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ça aura été court, mais avant d'être consultante et directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse était cycliste professionnelle. Sacrée notamment championne de France, l'actuelle compagne de Julian Alaphilippe a toutefois connu un cyclisme féminin de ce qu'il est actuellement. Et comme l'a raconté Marion Rousse, être professionnelle était loin d'être simple à vivre.

Le cyclisme féminin s'est trouvé une nouvelle star et elle se nomme Pauline Ferrand-Prevot. Sacrée championne olympique de VTT il y a un an, elle vient de remporter le Tour de France femmes dès sa première participation. Un succès qui fait bien évidemment le bonheur de son amie, Marion Rousse, elle qui n'avait pas pu profiter d'une telle exposition du temps où elle était cycliste professionnelle.

« Personne ne parlait de nous »

Invitée du Tour de Sully, Marion Rousse est revenue sur ses années en tant que cycliste professionnelle. Racontant à quel point c'était difficile à vivre à cette époque, celle qui est aujourd'hui consultante sur France Télévisions et directrice du Tour de France femmes a confié : « D'avoir connu une époque du cyclisme féminin où on a quand même connu la débrouille m'aide beaucoup dans mon rôle de directrice actuellement. J'ai connu le vélo, il fallait aller travailler pour gagner un salaire. J'ai dormi dans des casernes, on mangeait dans des cantines le midi. Ça, ça me manque un peu moins quand même. Et puis ce qui était dur à vivre, c'est qu'on faisait des compétitions du plus haut niveau, déjà des World Tour, et pourtant personne ne parlait de nous. Il n'y avait personne sur le bord des routes et les résultats n'étaient même pas sur internet ».

« Avant, le problème dans le vélo féminin... »

Le cyclisme féminin d'aujourd'hui a bien évolué par rapport à quelques années. « Avant, le problème dans le vélo féminin, les mêmes gagnaient tout le temps. Il y en avait 4 ou 5 qui étaient payées pendant les autres étaient amateurs. Ça ne pouvait pas fonctionner. Maintenant que tu leur offres l'opportunité d'être payées, forcément elles sont 30 ou 40 à pouvoir jouer la victoire. On a juste donné l'opportunité de pouvoir montrer ce qu'elles valaient », a pu ajouter Marion Rousse.

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