Cette saison, alors que l’avenir de Julian Alaphilippe chez Soudal-Quickstep avait un temps été questionné par le boss de l’équipe belge Patrick Lefévère, l’équipe Total Energies s’était positionné. En vain car le Français était encore sous contrat et souhaitait rester. Une nouvelle offensive apparaît cependant très probable l’an prochain. Voici pourquoi…
Il y a quelques mois, alors que l’avenir de Julian Alaphilippe au sein de l’équipe Soudal-Quickstep avait été mis en questions par le patron de la formation belge, Patrick Lefévère, qui avait pointé à plusieurs reprises le manque de résultats du Français en rapport de son salaire de top coureur mondial, l’équipe Total Energies avait songé à recruter le champion français.
Cyclisme : Ce signe très encourageant pour Alaphilippe ! https://t.co/K0qa2GPQ8z pic.twitter.com/rROlq5lyUc
— le10sport (@le10sport) September 12, 2023
Il y a eu un contact cette année
Comme l’a confirmé Jean-René Bernaudeau par la suite, un contact a bien été pris entre les deux parties, mais Alaphilippe, qui dispose encore d’un an de contrat chez Soudal-Quickstep, a indiqué qu’il voulait rester, ce qui bloquait de facto toute possibilité de départ. Pour autant, l’affaire pourrait redevenir d’actualité l’an prochain, car du côté de l’entreprise Total Energies, on paraît prêt à investir pour faire signer le double champion du monde.
« J’ai dit un jour à Jean-René : ‘’Et si vous étiez capable de me récupérer Alaphilippe ?’’ »
En effet, dans les colonnes de L’Equipe, Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energies, s’est montré très clair sur ses intentions, alors qu’il évoquait l’investissement de l’entreprise dans le vélo : « Quand je suis devenu le patron de l’entreprise, on était dans la F1. (…) Je trouvais aussi la F1 assez élitiste. Il me fallait des sports avec plus de proximité. On m’a parlé du vélo à cause du Tour de France. Puis on a racheté Direct Energie et donc on a récupéré une équipe. Sur une étape des Pyrénées, j’ai rencontré Jean-René Bernaudeau. Je ne lui ai demandé qu’une chose : ‘’Pas d’affaire. Sinon le lendemain, vous aurez perdu votre sponsor…’’ J’avais aussi été très frappé, en suivant l’étape, du nombre de gens avec nos maillots. Après, une boite leader en France, et une des plus grosses au monde d’ailleurs, peut-elle se permettre de ne pas gagner alors qu’elle gagne dans le business ? J’ai dit un jour à Jean-René : ‘’Et si vous étiez capable de me récupérer Alaphilippe, un Français sympa, qui a une notoriété et une image positives ? Je serais prêt à casser la tirelire’’. Bon, finalement, Alaphilippe était très bien là où il était ». Des propos qui laissent augurer une probable nouvelle offensive de l’équipe française la saison prochaine, alors que Julian Alaphilippe sera en fin de contrat, et de facto plus ouvert aux offres venues d’ailleurs, et notamment de France, le double champion du monde ayant fait savoir qu’il était tout à fait disposé à signer un jour dans une équipe tricolore.