Cyclisme : Total Energies avec Ineos, quelles conséquences pour l’équipe Total Energies ?
Alexandre Higounet

Alors que le quotidien L’Equipe a annoncé ce jeudi matin que Total Energies, en plus de son sponsoring principal de l’équipe française de Jean-René Bernaudeau, apparaîtrait sur le maillot de la formation Ineos-Grenadiers à partir du Tour de France, sans doute le premier étage d’un rapprochement plus important des deux sponsors, quel sera l’avenir de la formation vendéenne ? Analyse.

Jeudi matin, le quotidien L’Equipe a annoncé sur son site internet que Total Energies, déjà sponsor principal de l’équipe de Jean-René Bernaudeau, allait également apparaître sur le maillot de la formation Ineos-Grenadiers à partir du Tour de France. Un rapprochement entre les deux sponsors étaient dans l’air depuis plusieurs mois et il prend pour l’instant une forme minimale, l’équipe Total Energies restant en parallèle dans le peloton suivant le contrat signé jusqu’à la fin 2026.

A court terme, l’équipe française n’est pas en danger

Cependant, cela ouvre fatalement des questions concernant l’avenir de l’équipe vendéenne de Jean-René Bernaudeau, d’autant qu’il apparaît probable que ce mouvement de Total Energies en direction de la formation Ineos-Grenadiers n’est que le premier étage d’une fusée visant à un engagement plus prononcé du groupe énergétique français en vue d’un co-sponsoring autour d’une équipe Ineos-Total Energies, comme tendent à le confirmer les pistes de recrutement très axés sur le marché français (Cosnefroy, Vauquelin, Godon).

Une fusion, option très improbable

L’un des scénarii régulièrement évoqué serait que Total Energies abandonne le sponsoring principal de l’équipe de Bernaudeau en fin de saison pour devenir en 2026 co-sponsor d’une méga-équipe Ineos-Total Energies. Dans ce cas, une filiale du groupe énergétique français deviendrait sponsor de la formation vendéenne jusqu’à la fin 2026 pour honorer le contrat signé. Un autre scénario serait que la situation reste en l’état jusqu’à la fin 2026, Total Energies ne rejoignant définitivement Ineos qu’à partir de 2027. Que ce soit l’un ou l’autre qui soit privilégié, un fait reste incontournable : si l’équipe de Bernaudeau est assurée d’exister jusqu’à la fin 2026, il lui faudra trouver un autre sponsor principal pour continuer en 2027, tant il apparaît improbable que Total Energies poursuive son engagement avec elle à la fin de son contrat actuel. Quant à l’hypothèse d’une fusion entre les équipes Ineos-Grenadiers et Total Energies, elle apparaît très improbable car en l’état, on imagine qu’elle sera très loin de satisfaire Jean-René Bernaudeau, décisionnaire pour sa structure et qui privilégiera certainement la quête d’un nouveau sponsor pour 2027.

Articles liés