Cyclisme : Quiz sur l’histoire de Paris-Roubaix, l'enfer du Nord
La rédaction

Dans l’histoire du cyclisme, les classiques flandriennes, et en premier lieu Paris-Roubaix, ont gardé une place à part, parvenant à conserver une touche d’épique et d’improbable qui a fait la grandeur et la popularité de ce sport. Une course réservée à des guerriers spécialistes, mais dans laquelle il faut une grande part de chance pour gagner.

Avec le Tour des Flandres, Paris-Roubaix symbolise parfaitement la dimension épique du cyclisme, ce combat contre les éléments, la peur et la douleur, avant même d’avoir à affronter ses adversaires. Là où les Grands Tours ont perdu de leur superbe, trop corsetés par les schémas tactiques préétablis, trop gangrénés par le doute et par le business, les classiques ont gardé un peu de cet aura car le cyclisme y a toujours gardé une part de ses droits. Sur Paris-Roubaix ou sur le Tour des Flandres, il faut assurément de la chance pour gagner. Mais la vérité du sport y garde très souvent ses droits. Curieux paradoxe, si propre à ces magnifiques classiques flandriennes.

La propriété des Belges

La course a célébré des héros connus, comme Tom Bonnen, le grand champion belge, qui aurait pu terminer recordman des victoires sans le triomphe écrasant de Fabian Cancellara en 2010, qui survola littéralement ses adversaires ce jour-là. Historiquement, la course a souvent été entre les mains des coureurs belges, qui trustent les palmarès, entre Roger De Vlaeminck, Johan Museeuw ou Tom Bonnen. Paris-Roubaix sourit aux braves et aux intrépides, capables d’emmener du braquet, de dominer le vent, le froid et les secousses des pavés glissants. Le cyclisme belge n’a jamais manqué de ce type de coursiers, et on le retrouve au palmarès. Si l’Espagne a rarement brillé à Roubaix, les légers grimpeurs ibériques explosant bien vite sur les routes plates et cabossées du Nord, l’Italie, en revanche, a su développer une culture flandrienne avec des coureurs comme Francesco Moser, trois fois vainqueurs dans les années 70, Andrea Tafi, Franco Ballerini, Alessandro Ballan ou encore Filippo Pozzatto. Et la France dans tout cela ? Elle a eu ses spécialistes, emmenés par les deux géants Marc Madiot et Gilbert Duclos-Lassalle, mais elle n’a plus gagné depuis très longtemps…

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