Cyclisme : Pogacar face au risque du grand vide ?
Alexandre Higounet

A l'occasion du premier stage de préparation de l'équipe UAE Team Emirates, Tadej Pogacar a annoncé en fin de semaine dernière son programme pour la première moitié de la saison 2026, qui sera essentiellement tourné vers les classiques, où le Slovène rêve de gagner Milan San Remo et Paris-Roubaix. Et si jamais il y parvenait, de nouvelles questions pourraient s'ouvrir devant lui...

En fin de semaine dernière, à l'occasion du premier stage de préparation de l'équipe UAE Team Emirates qui se tient actuellement du côté de Benidorm en Espagne, Tadej Pogacar a annoncé son programme pour la première moitié de saison, qui fait la part belle aux classiques, avant de lancer sa préparation pour le Tour de France via le Tour de Romandie et le Tour de Suisse.

Pogacar a clairement trouvé une source de motivation XXL avec Paris-Roubaix et Milan San Remo

A l'occasion de la conférence de presse, le double champion du monde n'a pas éludé lorsqu'on lui a demandé s'il privilégiait une première victoire sur Paris-Roubaix ou une cinquième au Tour de France, déclarant dans des propos rapportés par le Het Laatste Nieuws : « Si je devais choisir entre remporter Paris-Roubaix pour la première fois ou le Tour de France pour la cinquième fois, je choisirais Roubaix ». Alors qu'il a déjà quasiment tout gagné à très haut niveau, le leader du Team UAE a clairement trouvé une source de motivation XXL avec son ambition de gagner Paris-Roubaix et Milan San Remo pour accrocher les cinq monuments à son palmarès.

« Si jamais je gagne Milan-San Remo et Paris-Roubaix... »

Et si jamais il venait à remporter les deux classiques, vers quoi pourrait ensuite courir Tadej Pogacar ? Qu'est-ce qui pourrait encore porter sa motivation ? En l'état, la question apparaît prématurée, mais elle pourrait vite survenir, et à l'analyse, n'apparaît pas si saugrenue que cela. Elle a été posée au champion slovène, et il n'a pas éludé là non plus, répondant avec sincérité dans des propos rapportés par la quotidien sportif espagnol Marca : « Si jamais je gagne Milan-San Remo et Paris-Roubaix, je pense qu'il n'y a plus grand-chose à faire. Après, il y a toujours quelque chose de plus à gagner. Il y a des courses d'une semaine auxquelles je n'ai pas encore participé, et aussi la Vuelta. Il y a toujours des défis à relever, dans des contextes différents ».

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