Alors que Tadej Pogacar a une nouvelle fois survolé la saison, emportant notamment son quatrième Tour de France, son avantage psychologique sur ses adversaires est au maximum. La preuve en est avec les mots très forts prononcés par Egan Bernal, vainqueur du Tour de France en 2019.
En remportant son cinquième Tour de Lombardie il y a un peu plus de 15 jours, en surclassant une nouvelle fois l'adversité, Tadej Pogacar a plus que jamais assis sa domination sur l'ensemble du peloton. Elle n'est pas non plus démentie au Tour de France, qu'il a remporté l'été dernier pour la quatrième fois.
Les adversaires de Pogacar n'y croient plus
Au-delà de sa domination sportive, le champion slovène a également totalement marqué psychologiquement ses adversaires, qui partent battus d'avance lorsqu'il est au départ. Interrogé par le programme colombien Despierta Win, Egan Bernal, vainqueur du Tour de France en 2019 et qui retrouve ses moyens au fil des saisons après sa terrible chute il y a quatre ans, ce qui pourrait lui ouvrir de vraies perspectives pour l'an prochain, a traduit cet ascendant psychologique en des mots très forts.
« Quand on court contre Pogacar, il nous fait très souvent nous sentir mauvais »
Egan Bernal a ainsi déclaré, dans des propos rapportés par cyclingnews.com : « Pogacar ? Il est d'un autre niveau. Quand on court contre lui, il nous fait très souvent comprendre qu'on est mauvais, et ça m'énerve : on donne tout et d'un coup, il nous distance ». Une nouvelle fois, le témoignage de Bernal laisse percer un grand sentiment d'impuissance de la part de principaux adversaires du Slovène, qui sentent qu'il n'y a rien à faire. Des mots qui confirment que les concurrents de Pogacar prennent le départ déjà battus si jamais le Slovène a lui aussi accroché le dossard de la course. Pour autant, le champion colombien termine sur une autre plus favorable : « Cela reste formidable de courir contre lui. Il nous pousse tous à nous améliorer. C'est formidable d'avoir eu la chance de concourir à l'époque de Pogačar ».