Dans les colonnes du Het Laatste Nieuws, Dries Devenyns, l’ancien coéquipier et ami de Julian Alaphilippe, retraité depuis l’hiver dernier, a livré son témoignage sur les moments vécus par le champion français au moment de faire son choix pour son avenir. Un éclairage très parlant.
Dans le courant du mois d’août, Julian Alaphilippe a tranché la question de son avenir. En fin de contrat avec la Soudal-Quickstep, qui lui proposait un nouveau bail mais à des conditions financières inférieures à son salaire actuel, le double champion du monde français a opté pour l’équipe suisse Tudor, avec qui il s’est engagé pour trois ans, au détriment de Total Energies, qui était l’autre option qu’il avait conservée.
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— le10sport (@le10sport) September 4, 2024
« Son choix a été précédé par une période de grand doute »
Dans les colonnes du média Het Laatste Nieuws, un proche de Julian Alaphilippe au sein de l’équipe Soudal-Quickstep livrent son témoignage et son regard sur cette décision. Dries Devenyns, jeune retraité du cyclisme, coéquipier et ami d’Alaphilippe pendant de longues saisons, raconte ainsi les doutes du coureur français au moment de sa décision de ne pas rester au sein de l’équipe belge, sa formation de toujours : « Son départ chez Tudor a été une décision difficile pour Julian. Cela a été précédé par une période de grand doute. Si vous êtes dans une équipe depuis plus de dix ans, où vous avez tout vécu, c'est tout à fait normal. Julian est émotif. Quelque chose comme ça ne passe pas simplement. C'est la fin d'une époque pour lui, pour l'équipe et certainement pour moi. J’ai été une caisse de résonance pour Julian dans les semaines précédant sa décision. En tant que camarade, vous faites cela. J’ai principalement écouté Julian à chaque fois qu’il m’appelait pour m’en parler ».
« Julian est émotif »
A travers le témoignage de Dries Devenyns, on comprend que Julian Alaphilippe s’est longuement interrogé avant de prendre la décision de quitter l’équipe Soudal-Quickstep. Que ce départ n’a pas été facile à gérer émotionnellement pour lui, coureur collectif par excellence et qui fonctionne très souvent dans un registre affectif. Entre les lignes, on comprend que si Alaphilippe a tranché pour un départ de l’équipe belge, c’est que son offre contractuelle n’était vraiment pas suffisante. Mais qu’à salaire égal, il aurait probablement décidé de prolonger.