David Lappartient a pointé la complexité de l’affaire de dopage dans laquelle est englué Chris Froome. Le président de l’Union Cycliste Internationale a également déclaré qu’aucun verdict ne devrait être communiqué avant le Tour de France.
Bien qu’on ait relevé une prise anormale de Salbutamol en décembre dernier, produit contre l’asthme contenant des substances dopantes, Christopher Froome n’a pas cessé de courir depuis, là où d’autres auraient été sanctionnés. Là résiderait le fond du problème selon l’ancien cycliste français Bernard Hinault qui a déploré le laxisme de l’Union Cycliste Internationale au micro de Het Laatste Nieuws dernièrement. « Pourquoi faut-il attendre si longtemps pour que l'UCI prenne une décision ? Les deux Italiens (Alessandro Petacchi et Diego Ulissi) qui avaient la même chose ont été suspendus beaucoup plus rapidement ». Le président de l’UCI est monté au créneau en expliquant que le cas de Froome serait bien plus complexe que les autres dossiers traités jusqu’ici.
« C’est difficile à comprendre pour le commun des mortels »
« C’est difficile à comprendre pour le commun des mortels. Les gens disent : « Qu’est-ce qu’ils font, à l’UCI ? Si c’était un petit, il y a longtemps qu’ils l’auraient jugé... » Mais son cas est beaucoup plus complexe que d’autres et il a peut-être plus de moyens pour démontrer cette complexité, là où d’autres auraient abdiqué. Mon souhait a toujours été que ce soit jugé avant le Giro. Maintenant, j’aimerais que ce dossier soit réglé avant le Tour. Bon, il faut être réaliste, je crois que ce ne sera pas le cas ». a confié David Lappartient à l’occasion d’un entretien accordé au Parisien.