Cyclisme : Le premier grand rendez-vous d’Alaphilippe se profile
Alexandre Higounet

Dans un peu plus d’un mois, le Tour de France va débuter et pour Julian Alaphilippe, qui est mis sous pression par le patron de son équipe Soudal-Quickstep, Patrick Lefévère, il revêt une très grande importance, tant pour son statut au sein de l’équipe belge que pour son avenir. Et en vue du Tour, un premier grand rendez-vous arrive à grands pas pour le champion tricolore…

 

Comme le10sport.com l’a analysé depuis plusieurs semaines, Julian Alaphilippe va jouer très gros à l’occasion du prochain Tour de France. Mis sous pression depuis l’intersaison par le patron de la Soudal-Quickstep, Patrick Lefévère, qui a régulièrement pointé son manque de résultats depuis deux ans en comparaison de son salaire, quand bien même le Français pouvait arguer à juste titre d’une réelle malchance, Alaphilippe n’a pas pu répondre présent sur les classiques comme il l’aurait espéré. Il sait qu’il va devoir réaliser un grand Tour de France pour remettre les pendules à l’heure, réinstaller son statut de grand leader au sein de la formation belge et éviter que la question de son avenir se pose en fin de saison, lui qui dispose encore d’un an de contrat chez Soudal-Quickstep.

Le Dauphiné dans quelques jours…

Conscient donc qu’il va devoir réaliser un Tour de France de très haut niveau, Alaphilippe a entamé une longue phase de préparation en vue de ce grand rendez-vous, commencée par des longues cessions d’entraînement, notamment du côté d’Andorre et des Canaries. Le Français va bientôt entamer la deuxième phase de sa préparation.

Retrouver le coup de pédale de la montagne avant le Tour

En effet, un premier grand rendez-vous se profile pour le champion tricolore en vue du Tour, au cours duquel il espère se rassurer sur son niveau de forme et emmagasiner de la confiance : le Dauphiné Libéré (du 4 au 11 juin). Alaphilippe y fera son retour à la compétition et le profil très montagneux de l’épreuve cette année correspond parfaitement à ses besoins, lui qui devra forcément retrouver le coup de pédale dans les cols pour espérer briller sur les routes de juillet. Alaphilippe n’est pas un grimpeur naturel, c’est évident, mais au sommet de sa forme, il est capable de suivre les meilleurs en montagne (quand bien même il mettra toujours un peu gros dans les cols). En 2019, il l’avait prouvé en terminant cinquième après avoir longtemps porté le maillot jaune. En vue du Tour, le Dauphiné se profile comme un passage obligé et essentiel.

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