Cyclisme : La guerre des nerfs avant Paris-Roubaix !
Alexandre Higounet

A deux jours de Paris-Roubaix, la pression est en train de monter autour des deux grands favoris de l’épreuve, Mathieu Van Der Poel et Wout Van Aert, chaque camp cherchant à rejeter sur l’autre le statut de favori.

En début de semaine, le père de Mathieu, l’ancien coureur Adri Van Der Poel, avait ouvert le bal dans des propos rapportés par Cycling News, arguant du fait que le profil plat de Paris-Roubaix allait fortement avantager le leader de la Jumbo-Visma Wout Van Aert, paraissant oublier que son fils s’était montré au-dessus du Belge dans toutes les courses récentes, à commencer par le Tour des Flandres dimanche dernier : « Il n’y a qu’un seul grand favori, et c’est Wout Van Aert. Il n’y a pas de mont, c’est une course complètement différente ».

Le lieutenant de Van Aert minimise son niveau

Deux jours plus tard, la réaction est venue du côté de la Jumbo-Visma, par l’intermédiaire du lieutenant de Wout Van Aert, Dylan Van Baarle, qui s’est exprimé dans les colonnes du média néerlandais Het Algemeen Dagblad, dans des propos rapportés par cyclismactu.net, indiquant qu’il partirait totalement dans l’inconnu dimanche prochain après son forfait au Tour des Flandres, histoire de diminuer l’impact de la force collective de l’équipe hollandaise autour de Van Aert : « Je suis désormais totalement remis de ma chute et de ma maladie, mais je pourrai seulement évaluer ma forme pendant la course. Je ne peux certainement pas être placé dans les favoris cinq étoiles avant la course, mais j'espère tout de même être en mesure de rivaliser avec eux. J'ai pu réaliser plusieurs bons entrainements ce week-end et cette semaine, il faudra voir si ce sera suffisant pour être compétitif sur Paris-Roubaix. C'est impossible à dire maintenant. Mais je suis vraiment curieux de voir comment cela va se passer. » 

Derrière les mots, la vérité

Au final, derrière les mots et les déclarations publiques, il en résulte pourtant une simple vérité : Van der Poel est plus fort que Van Aert en ce printemps 2023, et si le Belge veut l’emporter sur son grand rival hollandais, il devra s’appuyer sur la force collective impressionnante de son équipe.

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