A quelques jours du départ du Tour d’Italie, qui se tiendra samedi prochain à Turin, Romain Bardet s’avance dans des conditions idéales dans l’ombre de Tadej Pogacar. En grande forme, le champion français peut clairement prétendre à la deuxième place derrière le Slovène. Voire mieux si jamais ce dernier venait à rencontrer des impondérables.
Alors que le Tour d’Italie va s’élancer samedi prochain, avec un grand départ du côté de Turin, Tadej Pogacar s’avance comme l’ultra favori, lui qui a écrasé la concurrence partout où il est passé depuis le début de saison, comme il y a quinze jours à Liège Bastogne Liège.
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— le10sport (@le10sport) April 29, 2024
« Voir où tout cela me mène au général… »
Pour autant, dans l’ombre du champion slovène, certains concurrents préparent la riposte. Geraint Thomas, le leader du Team Ineos, deuxième l’an dernier, n’a pas caché qu’il se présentait au départ avec l’ambition d’une victoire finale. Plus éloigné des projecteurs, plus discret dans ses ambitions, Romain Bardet, le leader du Team DSM, reconnaît tout de même qu’il part pour jouer le classement général. Il a ainsi déclaré dans les colonnes du quotidien L’Equipe : « Je veux être régulier tout au long des trois semaines, me battre pour la victoire sur les étapes de montagne et voir où tout cela me mène au général ».
Personne n’apparaît supérieur à Bardet pour la deuxième place
S’il reste modéré dans ses ambitions, Bardet paraît aborder ce Giro dans des conditions idéales. Installé comme leader avec une équipe à son service, en grande condition comme en témoigne son excellent Tour des Alpes - au cours duquel il a largement dominé Geraint Thomas - et sa deuxième place sur Liège Bastogne Liège (seul derrière l’intouchable Pogacar), dénué de toute véritable pression, qui sera exclusivement sur les épaules du champion slovène, le dauphin de Froome sur le Tour de France 2016 pourrait bien créer la surprise, lui qui était en course pour un podium il y a deux ans (voire mieux tant il apparaissait comme le plus fort du peloton) avant d’être contraint à l’abandon pour maladie. Cette année, si Pogacar est hors de portée, personne n’apparaît supérieur au Français dans la course à la deuxième place. Et si le champion slovène devait connaître un impondérable pendant les trois semaines, alors une énorme surprise n’apparaît pas si impossible pour Bardet…