Alors qu’il aborde un Tour d’Espagne très important pour la suite de sa carrière, orientée en direction du Tour de France, puisqu’il y affrontera pour la première fois Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel se retrouve clairement sous pression. Quelques petits signaux témoignent en effet d’un stress entourant actuellement le champion belge.
Comme le10sport.com l’a analysé précédemment, Remco Evenepoel, sans que l’on en parle tant que ça, joue tout de même très gros lors de ce Tour d’Espagne, ou en tout cas l’aborde avec une grosse pression sur les épaules. Non pas qu’il soit dans l’obligation de le gagner, sachant qu’il l’a déjà remporté l’an dernier. Mais plus du fait du duel qui s’annonce avec Jonas Vingegaard lors de ces trois semaines en Espagne.
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— le10sport (@le10sport) August 25, 2023
Evenepoel est sous pression
En effet, alors que Patrick Lefévère, le patron de la Soudal-Quickstep, a orienté tous les investissements de l’équipe pour bâtir une équipe capable d’aider Evenepoel dans sa quête du Tour de France, répondant en cela aux requêtes de son champion belge qui avait laissé brandir la menace d’un départ si tel n’était pas le cas, ce dernier doit désormais répondre présent sur le vélo, et notamment apporter des garanties sur sa capacité à lutter à armes égales avec Vingegaard sur ce Tour d’Espagne, comme un passage obligé avant son grand projet Tour de France.
Une surréaction qui témoigne de sa nervosité
Evenepoel aborde donc la Vuelta sous forte pression. Après qu’il ait déjà affiché une grande nervosité devant les conditions climatiques très difficiles des deux premiers jours, s’en prenant notamment à l’organisation, cyclismactu.net relaie une anecdote du média belge Het Nieuwsblad au sortir de la seconde étape où Remco Evenepoel se serait énervé en apprenant qu’il devait de nouveau se rendre à un contrôle antidopage. Sa surréaction devant un événement tout à fait anecdotique pour un champion cycliste témoigne du stress habitant le champion belge. Et pour ne rien améliorer, alors qu’il avait remporté hier la première étape de haute montagne, ce qui aurait pu contribuer à diminuer un peu la pression sur ses épaules, Evenepoel a chuté après l’arrivée du fait de la trop grande foule présente derrière la ligne et s’est relevé le visage en sang. « Ils étaient à seulement 50 mètres de la ligne... C'est déjà le troisième jour consécutif qu'il se passe quelque chose dans cette Vuelta, ça me casse les c... maintenant », a-t-il commenté dans des propos rapportés par cyclismactu.net.