Cyclisme : Enorme pression pour Alaphilippe
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Le 25 septembre prochain, Julian Alaphilippe sera bien au départ des Mondiaux en Australie. On a toutefois douté de cela étant donné la chute du Français au Tour d’Espagne. Le double champion du monde aura alors l’occasion de défendre sa couronne et Thomas Voeckler, sélectionneur de l’équipe de France, n’a pas manqué de mettre la pression avant le grand rendez-vous. 

La bonne nouvelle est tombée, Julian Alaphilippe fait partie de l’équipe de France qui sera aligné lors des Mondiaux en Australie le 25 septembre prochain. Double champion du monde, le Français pourra donc décrocher un 3ème maillot arc-en-ciel. Cela était pourtant loin d’être gagné ces derniers jours. Après une chute au Tour d’Espagne et touché à l’épaule, Alaphilippe était ainsi incertain. Finalement, il sera bien là, Thomas Voeckler l’ayant sélectionné pour l’événement. « Je comptais sur lui. Ce que je ne maîtrisais pas, c'était la donnée médicale. Sur sa motivation et sa capacité à rebondir, je n'avais aucun doute. Aujourd'hui, il est physiquement apte à disputer le championnat du monde », a notamment expliqué le sélectionneur. 

« Il ne vient pas pour faire de la figuration »

Et pour l’AFP, Thomas Voeckler l’a clairement annoncé : Julian Alaphilippe n’entend pas faire de la figuration lors des Mondiaux. « Ce qui est sûr, c'est qu'il ne vient pas pour faire de la figuration », a assuré le sélectionneur de l’équipe de France. « Sa santé lui permet tout de même d'être là, et je peux vous assurer qu'il ne vient pas en vacances. Il n'a pas fait trois mois de fauteuil roulant non plus et puis, il est capable de tout ce garçon. Je suis surtout content qu'il soit là parce qu'avec ou sans lui, l'équipe de France, ce n'est pas la même. C'est Julian, quoi. C'est le phare ». 

« Le top 10 ne m’intéresse pas »

Bien qu’il soit de retour de blessure, Julian Alaphilippe sera alors très attendu. D’ailleurs, Thomas Voeckler a bien expliqué qu'il ne voulait pas jouer les seconds rôles durant la course. « Le top 10 ne m’intéresse pas. On parle beaucoup d'Alaphilippe et c'est normal, ô combien normal, mais il y a une équipe de France sans lui. Quand j'ai commencé à réfléchir à un plan B si Julian n'avait pas pu être apte, je me suis rendu compte que j'aurais conservé les mêmes mecs, à un ou deux près. Cet effectif me plaît. Ça colle bien. Alors on va y aller pour la gagne », a lâché Voeckler. La pression est donc sur les épaules d’Alaphilippe, mais pas seulement, il y aussi Romain Bardet ou encore ChristopheLaporte

Grosse concurrence pour le titre

Toutefois, pour espérer être champion du monde, il faudra se débarrasser d’une énorme concurrence. Parmi les favoris, on retrouve certains des plus grandes stars du peloton, à l’instar notamment de Wout Van Aert, Tadej Pogaçar ou encore Remco Evenepoel, qui vient tout juste de remporter le Tour d’Espagne, lui le coéquipier de Julian Alaphilippe au sein de la Quick-Step Alpha Vinyl. La bataille s’annonce donc intense pour ce maillot arc-en-ciel de champion du monde. Julian Alaphilippe réussira-t-il à l’enfiler à nouveau ? Le rendez-vous est pris pour le 25 septembre prochain en Australie. 

Articles liés