Cyclisme : Absent du Tour de France, Alaphilippe vide son sac
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Alors que la Vuelta débute ce vendredi, Julian Alaphilippe s'est livré sur sa forme du moment. Absent du dernier Tour de France, le champion du monde espère remporter au moins une étape en Espagne, même si les derniers mois ont été compliqués. Pour rappel, le coureur français avait lourdement chuté lors du dernier Liège-Bastogne-Liège.

Champion du monde en titre, Julian Alaphilippe a vécu un calvaire ces derniers mois. Alors qu'il figurait parmi les favoris pour remporter le dernier Liège-Bastogne-Liège, le coureur français avait lourdement chuté. Verdict : un pneumothorax, deux côtes cassées et une fracture de l'omoplate. Il lui a fallu plusieurs mois pour se remettre de cet incident. Revenu à temps pour les derniers championnats de France, le coureur de la Quick-Step n'avait pas été retenu pour le dernier Tour de France. Ses supérieurs ont jugé bon de ne pas le retenir afin ne pas précipiter son retour. Alaphilippe espérait se refaire la cerise en Wallonie, mais c'était compter sur le Covid-19. Testé positif, il avait dû déclarer forfait. La préparation à la Vuelta n'a pas été optimale pour le porteur du maillot arc-en-ciel qui est revenu sur ses derniers mois délicats.

« Le moral, je ne l'ai jamais perdu»

« Le moral, je ne l'ai jamais perdu, même s'il y a eu des moments plus compliqués bien sûr. Les gens ont beaucoup d'attentes sur moi et s'attendent à me voir gagner tout de suite et partout. Ce n'est pas toujours évident à gérer. Quand on est champion du monde, pas à 100% et qu'on prend des volées sur des courses un peu moins relevées, c'est toujours facile de critiquer... Alors que j'y étais clairement pour faire des efforts. Il fallait en passer par là, je sais que je suis professionnel et j'ai encore la grinta pour briller, et ça commence sur cette Vuelta. Je suis prêt et ça ne va qu'aller en s'améliorant ! » a déclaré Alaphilippe avant de prendre le départ de La Vuelta.

« Il faut être confiant, ça ne peut pas être pire que ces derniers mois »

Alors que la course débute ce vendredi, le Français n'a pas caché ses ambitions. Il vise, en priorité, une victoire d'étape. « Il faut être confiant, ça ne peut pas être pire que ces derniers mois de mon côté ! Je le répète, j'aborde cette fin de saison avec beaucoup d'envie et de motivation. Pour qu'elle soit réussie, je voudrais réaliser de belles performances, éviter de nouvelles chutes et rester en bonne santé. En bref, me faire plaisir sur le vélo. Après, si je peux décrocher une belle victoire, je serai super content » a confié Alaphilippe dans des propos rapportés par Cyclism Actu

« Je suis habitué à avoir beaucoup d'attentes sur moi »

Récemment, son directeur sportif Patrick Lefevere n'avait pas hésité à lui mettre la pression avant le début de la Vuelta : « J’attends quelque chose de lui lors du Tour d’Espagne et pas seulement en étant au service d’Evenepoel ». Mais questionné sur la sortie de son supérieur, Alaphilippe n'a pas souhaité s'attarder sur ce sujet. « Je suis habitué à avoir beaucoup d'attentes sur moi, donc il n'y a pas grand chose à dire. Je vais juste continuer de faire ce que j'ai toujours fait. Je vais prendre les étapes les une après les autres, donc je suis d'abord concentré sur le contre-la-montre par équipes de vendredi. C'est important pour l'équipe de faire notre maximum. L'objectif sera de perdre le moins de temps possible. Bien sûr, les deux étapes au Pays basque ont l'air intéressantes pour les puncheurs, mais la Vuelta est encore longue, on verra bien » a confié le champion du monde, qui espère retrouver le sourire.

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