Ces dernières années, le Tour de France est de plus en plus pointé du doigt pour sa pollution lors de ses passages sur les routes. Le directeur de la compétition Christian Prudhomme s'est prononcé sur cette polémique.
Chaque année, le Tour de France ne fait pas l'unanimité. Rendez-vous incontournable des fans de cyclisme et de sport, la Grande Boucle peut tout de même se retrouver sous le feu des critiques. Ces dernières ont pris de l'ampleur depuis 2020 avec l'arrivée de nombreux maires écologistes au sein des municipalités. Alors que le Tour est jugé trop polluant, Christian Prudhomme a affirmé que tout était mis en œuvre pour que l'impact néfaste de l'épreuve sur l'environnement soit réduit chaque année.
« On ne peut pas nous reprocher de ne rien faire »
Dans un entretien accordé à l'AFP, Christian Prudhomme a souligné les efforts des organisateurs pour un Tour de France moins polluant : « Le Tour se nourrit des beautés de la France et on n'a pas envie d'abîmer ces beautés. C'est pour cela que nous avons une attention particulière depuis des années à protéger les zones où nous passons. On travaille pour faire en sorte qu'il y ait moins de plastique dans la caravane, il y en a uniquement pour des produits alimentaires pour des raisons évidentes d'hygiène. Il y a de plus en plus de choses en bambou. La totalité du parc de l'organisation ASO est en véhicules hybrides ou électriques. J'ai fait trois étapes l'an dernier avec une voiture 100 % électrique, je vais en faire 15. On peut toujours nous reprocher de ne pas aller assez vite mais on ne peut pas nous reprocher de ne rien faire. »