Tour de France : Dopage, chutes... Cinq polémiques qui ont marqué l'histoire du Tour
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Ce mardi, la dixième étape du Tour de France a été neutralisée pendant quelques minutes en raison d'une manifestation écologique. Ce n'est pas la première fois que des spectateurs perturbent la course. Depuis sa création en 1903, de nombreux incidents, mais aussi de polémiques liées au dopage ont émaillé cette course cycliste. Retour sur cinq scandales qui ont marqué le Tour de France. 

La dixième étape longue de 148km reliant Morzine à Megève a été à son terme. Pourtant, la course a été neutralisée pendant quelques minutes par la direction. Le temps d'évacuer des militants écologistes, présents sur la route du Tour de France. Le groupe activiste « dernière rénovation » a revendiqué l'opération sur les réseaux sociaux. Une de ses membres avait déjà perturbé un match de tennis lors de la dernière édition de Roland-Garros. Un nouveau départ a été donné par Christian Prudhomme en respectant les écarts enregistrés au moment de l'arrêt. Ce n'est pas la première fois que des spectateurs perturbent une étape du Tour de France.

Les manifestations en pleine course, loin d'être une nouveauté

En 1982, des ouvriers avait contraint les organisateurs de l'époque d'annuler un contre-la-montre de 73 kilomètres entre Orchies et Fontaine-au-Pire. Une manifestation qui avait fait suite à a fermeture de l'usine Usinor. « C’est naturel que le Tour de France puisse servir à des revendications de ce genre. Mais pas jusqu’à contrarier la course et l’arrêter » avait déclaré Jacques Goddet, directeur du Tour de France.  En 2018, c'est au tour des agriculteurs d'exprimer leur mécontentement. La course avait été brièvement interrompue après un jet de gaz lacrymogène. 

Une spectatrice cause une énorme chute en 2021

A de nombreuses reprises, les coureurs envoient des avertissements aux spectateurs présents sur la route du Tour, leur demandant de se tenir éloigné du peloton. Un message qui n'est pas passé auprès d'une jeune spectatrice, qui, lors de l'édition 2021, s'était approchée un peu trop près de la route pour passer un message à ses grands-parents à l'aide d'une pancarte. Résultat : une chute massive dans le peloton. Recherchée par la police après cet incident, la jeune spectatrice avait finalement écopé d'une amende de 1 200 € pour mise en danger d'autrui et blessures involontaires. 

Danger sur la route, animaux présents

Le peloton a souvent été gêné par des animaux. En 2015, un troupeau de vaches avait traversé la route, seulement quelques secondes avant le passage des coureurs. Mais les plus grosses chutes ont été causés par des chiens, présents avec leur maître. En 2010, lors de l'étape reliant Rotterdam à Bruxelles, un animal de compagnie avait provoqué la chute du Britannique David Millar. Deux ans plus tard, Philippe Gilbert avait connu une mésaventure similaire. Un chien, qui n'avait pas été tenu en laisse, avait provoqué la chute de sept coureurs, dont celle du Belge. Hors de lui, Gilbert souhaitait s'en prendre au propriétaire de l'animal avant d'être retenu par son directeur sportif. 

Steak, dopage... Le scandale Contador

Le Tour de France 2010 a été marqué par le scandale Alberto Contador. Lors de la deuxième journée de repos, l'Espagnol avait été contrôlé positif à un anabolisant, le clenbutérol. Pour justifier ce contrôle « anormal », Contador avait évoqué une contamination alimentaire. Il aurait consommé un steak contaminé avant une étape passant par le Tourmalet. Deux ans plus tard, l'UCI décidait de le déposséder de son titre sur le Tour de France 2010 et de le condamner à deux ans de suspension. 

Des punaises faussent la course

Le 15 juillet 2012, la quatorzième étape entre Limoux et Foix avait été le théâtre d'un acte de malveillance. Une personne mal intentionnée avait jeté des clous de tapissiers vers le sommet de Péguère. Bilan : une trentaine de crevaisons. Parmi elles, celle de Cadel Evans, le tenant du titre. A l'initiative du maillot jaune, Bradley Wiggins, le peloton avait pris la décision de ralentir pour éviter de pénaliser certains coureurs. Ce type d'incident s'était déjà produit en 1996 et avait provoqué la panique au sein des véhicules suivant la course

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