Alaphilippe : Un désastre est annoncé
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Julian Alaphilippe a opéré un choix fort. Présent au sein de la Quick-Step depuis le lancement de sa carrière, le Français s'est engagé avec Tudor Pro Cycling, équipe de deuxième division. A 32 ans, l'ancien champion du monde pourrait-il retrouver le meilleur de sa forme ? Les avis sont partagés en Belgique.

A 32 ans, Julian Alaphilippe est plus proche de la fin que du début de sa carrière. Mais le coureur français pense encore détenir dans ses jambes quelques exploits, même si les Tadej Pogacar ou encore Remco Evenepoel ont pris les devants dans le peloton. Pour espérer redevenir le coureur qu’il était, Alaphilippe a rejoint Tudor Pro Cycling, équipe de deuxième division. En Belgique, l’avenir du Français a fait l’objet de nombreux débats.

« Je crains que ce soit compliqué »

Journaliste pour la RTBF, François Zaleski a fait part de son inquiétude. « Je pense de toute façon que les transferts, les années qui suivent les transferts sont toujours compliqués. Regardez Philippe Gilbert quand il était passé chez BMC, ça n’a pas été simple, même si ça s’est bien terminé. De manière générale, c’est compliqué parce qu’il faut s’adapter à un nouvel encadrement, à de nouveaux coéquipiers, à de nouveaux vélos, à de nouvelles méthodes. Donc c’est par essence assez compliqué de passer dans une nouvelle équipe. Je crains que ce soit compliqué pour Julian Alaphilippe » a-t-il confié.

Encore un espoir pour Alaphilippe ?

De son côté, Rodrigo Beenkens se montre plus optimiste pour Alaphilippe. « Je suis curieux de voir comment il va aborder sa première saison dans une équipe non World-Tour. Cela peut être formidable mais ça peut être moins bon » estime Rodrigo Beenkens. « Je pense que le Français a encore quelques cartouches à tirer. Il est peut-être un peu limité face aux fantastiques de 2025 mais son tempérament et son envie d’attaquer peuvent lui permettre d’encore en claquer une ou l’autre, estime de son côté Samuël Grulois, qui craint une rivalité interne défavorable au Français. Reste à voir l’association avec le Suisse. On sait qu’Alaf apprécie jouer la carte du collectif tandis que Marc Hirschi est davantage égoïste sur le vélo. » a confié le commentateur.

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