Alaphilippe, l'immense crainte !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Julian Alaphilippe entame une nouvelle étape majeure de sa carrière. Le double champion du monde a effectivement quitté l'équipe Quick-Step au sein de laquelle il a couru pendant 10 ans. Désormais coureur de l'équipe Tudor, le Français est donc face à un grand défi pour relancer sa carrière. Mais ce changement d'équipes suscite l'inquiétude de plusieurs observateurs.

Ce sera l'une des curiosités de la saison 2025 en cyclisme. Julian Alaphilippe a effectivement décidé de quitter l'équipe Quick-Step, qu'il avait rejoint en 2014, pour tenter une nouvelle aventure avec Tudor Pro Cyling. Le double champion du monde espère relancer sa carrière après quelques années délicates. Un choix risqué puisque sa nouvelle équipe ne fait pas partie du World Tour, et lors d'un débat sur la chaîne belge RTBF, plusieurs consultants ont affiché leur doute.

Alaphilippe, le transfert risqué

« Je suis curieux de voir comment il va aborder sa première saison dans une équipe non World-Tour. Cela peut être formidable mais ça peut être moins bon », estime Rodrigo Beenkens, tandis que Samuël Grulois s'inquiète de la rivalité avec Marc Hirschi, l'autre recrue phare de l'équipe Tudor : « Je pense que le Français a encore quelques cartouches à tirer. Il est peut-être un peu limité face aux fantastiques de 2025 mais son tempérament et son envie d’attaquer peuvent lui permettre d’encore en claquer une ou l’autre. Reste à voir l’association avec le Suisse. On sait qu’Alaf apprécie jouer la carte du collectif tandis que Marc Hirschi est davantage égoïste sur le vélo. »

«Je crains que ce soit compliqué pour Julian Alaphilippe»

Néanmoins, le plus inquiet reste François Zaleski : « Je pense de toute façon que les transferts, les années qui suivent les transferts sont toujours compliqués. Regardez Philippe Gilbert quand il était passé chez BMC, ça n’a pas été simple, même si ça s’est bien terminé. De manière générale, c’est compliqué parce qu’il faut s’adapter à un nouvel encadrement, à de nouveaux coéquipiers, à de nouveaux vélos, à de nouvelles méthodes. Donc c’est par essence assez compliqué de passer dans une nouvelle équipe. Je crains que ce soit compliqué pour Julian Alaphilippe. » Les craintes sont donc énormes pour le nouveau projet de Julian Alaphilippe.

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