Le 21 janvier prochain, le numéro 2 chez les poids moyens de l’UFC, Dricus Du Plessis, défiera le champion de la division, Sean Strickland. Un combat qui a déjà commencé en dehors de l’octogone le week-end dernier puisque après s’être mutuellement insultés face à la presse, les deux hommes en sont venus aux mains dans les gradins de la salle qui accueillait l’UFC 296. Le Sud-Africain est d’ailleurs revenu sur la situation et ne relâche pas la pression.
Vendredi dernier, une grande conférence de presse a eu lieu pour promouvoir les prochains événements numérotés de l’UFC. Ainsi, le ton est monté entre certains futurs adversaires, dont Sean Strickland et Dricus Du Plessis. Le premier a insulté son homologue sud-africain de « p**é » et de « sal*pe ». Le second a affirmé qu’il tabasserait son ennemi du moment plus fort que son père ne le faisait, Strickland étant un ancien enfant battu. Forcément, ça ne s’est pas arrêté là. À la T-Mobile Arena de Las Vegas, lors de l’UFC 296, les deux hommes ont eu une violente altercation dans le public.
MMA : L’UFC signe Michael Page, Cédric Doumbè peut ranger les gants https://t.co/Iw8GTinHKd pic.twitter.com/XA7k15ut0R
— le10sport (@le10sport) December 18, 2023
Quand du Plessis revient sur la bagarre avec Strickland
Ainsi, samedi soir, après la soirée UFC, Du Plessis a réagi avec amusement lorsqu’on l’a interrogé sur l’incident : « Je suis à 5 victoires et 0 défaite à la T-Mobile Arena et ce soir je suis officiellement à 6-0, donc je suis heureux de cela », a-t-il déclaré à Megan Olivi lors d’une interview. « J’en ai eu pour mon argent lors de ce spectacle, mais oui, je veux dire que ce n’est probablement pas un bon exemple, mais nous en sommes là. Les choses arrivent et personne n’a été blessé, tout va bien. »
« Il est facile de le briser mentalement »
Durant la fameuse conférence de presse, Stillknocks n’a pas hésité à attaquer Tarzan sur son enfance difficile. Il est revenu sur le sujet. « Je ne me soucie pas de savoir s’il a été blessé. Lui dit tout ce qu’il veut et nous nous n’avons pas le droit de parler de ce point sensible. Si l’on veut en faire voir de toutes les couleurs, il faut être capable d’en recevoir (…) Il a besoin de se calmer dans sa tête. Je sais que je ne suis pas encore champion, donc je ne devrais pas vraiment donner de conseils au champion, mais ce serait mon conseil (…) Le fait qu’il se soit énervé joue en ma faveur. Je n’arrive pas à croire à quel point il a été facile de le déclencher mentalement (…) Une petite phrase et il perd la tête. Cela montre à quel point il est facile de le briser mentalement. »