Après Wembanyama, une autre star NBA recale l’équipe de France
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors que l’on a longtemps pensé qu’il serait présent, Victor Wembanyama ne participera finalement pas à la Coupe du monde 2023 avec l’équipe de France. Depuis plusieurs mois, Joel Embiid, qui a récemment obtenu la nationalité française, est lui aussi attendu avec les Bleus. Mais ce ne sera pas pour cette année, comme l’a confirmé Vincent Collet.

« Ce ne serait pas réaliste en termes de développement et pas prudent en termes de santé. J'espère que les gens comprendront. C'est frustrant pour moi aussi. L'équipe de France est toujours aussi centrale. Je veux gagner le plus de titres possible avec elle. Mais je pense que c'est un sacrifice nécessaire. » Tout juste drafté en NBA par les SpursVictor Wembanyama a décidé de faire l’impasse sur la Coupe du monde 2023 avec l’équipe de France. Un choix qui a pu surprendre et décevoir certains, mais qui reste malgré tout compréhensible pour le phénomène français.

« Pas pour cette année »

L’équipe de France pourra tout de même compter sur Rudy Gobert, qui bien qu’il ait eu des doutes, devrait être présent. Depuis plusieurs mois, c’est une autre star NBA qui est attendue chez les Bleus : Joel Embiid. Ayant obtenu la nationalité française, le pivot des Sixers est pressenti afin de jouer sous les couleurs de l’équipe de France. Mais comme l’a confirmé Vincent Collet au Telegraf, ce ne sera « pas pour cette année. Nous ne savons pas. C’est à lui de décider. Nous attendons sa décision et nous espérons… », a-t-il déclaré.

« Ce sera plus court que jamais »

Vincent Collet, qui dévoilera sa liste pour la Coupe du monde mercredi soir, en a également dit un peu plus sur la préparation qui attend l’équipe de France : « Ce sera plus court que jamais, car la NBA pousse à “raccourcir” la durée. Ce sera intense. On a des attentes, des ambitions, on sait que ce sera un groupe difficile et un parcours difficile, avec les croisements… Nous y allons sans crainte et visons toujours la victoire. Premièrement, nous devrons nous qualifier pour les quarts-de-finale. Ce ne sera pas facile avec des équipes comme le Canada, la Lettonie, le Brésil, l’Espagne… Ce ne sera pas facile… Si nous y parvenons, alors tout sera possible. On l’a vu l’année dernière. La Serbie était favorite, et elle a perdu en quart… C’était l’une des plus grosses surprises. »

Articles liés