Wimbledon : Agression, tribunal… Une autre ex de Kyrgios sort du silence
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Qualifié pour la première demi-finale de Grand Chelem de sa carrière, Nick Kyrgios est brillant sur ce Wimbledon. Mais avant de disputer son quart de finale, l’Australien a été cité à comparaître devant le tribunal de Camberra pour des faits présumés d’agression. Battue en quart de finale, Ajla Tomljanovic, elle aussi ex petite-amie de Kyrgios, a répondu à cette affaire. 

Nick Kyrgios vit un Wimbledon plein de surprises. Pour la première fois de sa carrière, l’Australien s’est qualifié pour une demi-finale de Grand Chelem. Après un quart de finale maîtrisé de bout en bout contre Cristian Garin, Kyrgios a assuré sa qualification et défiera Rafael Nadal pour une place en finale. Plus connu pour ses frasques que ses résultats, Nick Kyrgios a répondu à ses détracteurs sur cette quinzaine londonienne. Mais si tout va bien pour le numéro 40 mondial sur le terrain, l’extra-sportif l’a une fois de plus rattrapé… 

Nick Kyrgios risque deux ans de prison

Ce mercredi, le Canberra Times a annoncé que Nick Kyrgios a été cité à comparaître devant le tribunal au début du mois d’août suite à des faits présumés d’agression sur son ex petite amie qui auraient eu lieu en décembre 2021. Kyrgios encourt une peine allant jusqu’à deux ans de prison. Après sa victoire contre Garin, l’Australien a été interrogé sur cette information : « J'aurais beaucoup à dire. Mais j'ai été informé par mes avocats que je ne pouvais rien dire pour le moment. Cela ne m'a pas affecté du tout, pour être honnête. Évidemment, j'ai lu à ce sujet et vu que tout le monde se posait des questions. C'était difficile de se concentrer uniquement sur le type de mission à accomplir ici ».

La victime présumée s’exprime

Forcément, le frère de Kyrgios est venu le soutenir dans cette épreuve. « Les détracteurs et les menteurs vont toujours tenter de nous faire tomber. Nous restons à fond et nous continuons d’aller de l’avant », explique-t-il dans des propos relayés par L’Equipe. Alors qu’elle recevait un message de soutien, Chiara Passari, la victime présumée, a lâché : « Merci. Enfin quelqu’un assez intelligent pour comprendre comment le système judiciaire fonctionne ». 

«Je n’ai pas eu cette expérience avec lui»

Concrètement, Nick Kyrgios est loin d’être tiré d’affaire. En attendant que l’Australien soit fixé sur son sort, c’est Ajla Tomljanovic, ex petite amie de Kyrgios elle aussi, mais surtout quart de finaliste battue à Wimbledon qui a été interrogée sur cette affaire. « Il est assez décevant qu'après avoir joué mes quarts de finale pendant près de deux heures, ce soit la première question que le journaliste ait choisi de me poser, sans jamais demander quoi que ce soit sur le match, a fustigé l'intéressée sur ses réseaux sociaux. Je suis contente de voir que les gros titres parlent surtout de ça maintenant. Faites mieux », a lancé la tombeuse d’Alizé Cornet sur son compte Twitter. Malgré tout, Tomljanovic a répondu à la question du journaliste : « Cela fait un moment que notre relation a pris fin. Évidemment, j’ai toujours gardé ma relation très privée. J’aimerais que ça reste comme ça. Je suis forcément contre les violences conjugales. J’espère que ça se résoudra. Mais je n’ai pas eu cette expérience avec lui ». Le feuilleton ne fait que débuter…

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