US Open : Alcaraz sacré, son clan lâche une révélation ahurissante
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Carlos Alcaraz a été impressionnant tout au long de l'US Open. Assez logiquement, le joueur espagnol a remporté le premier Grand Chelem de sa carrière en battant Casper Ruud, déjà finaliste à Roland-Garros. Son entraîneur, Juan Carlos Ferrero, n'a pas caché sa satisfaction, mais estime que son poulain n'a pas encore atteint toutes ses capacités.

Le successeur de Rafael Nadal est tout trouvé. A 19 ans, Carlos Alcaraz marche sur les pas de son aîné. Ce dimanche, il fait coup double, en remportant son premier Grand Chelem, mais aussi en devenant le plus jeune numéro un mondial de l'histoire. Tout au long de la quinzaine, le joueur espagnol s'est montré impressionnant, prenant part à des combats d'anthologie comme lors de son quart d finale face à Jannik Sinner. Il a ensuite confirmé face au local Frances Tiafoe, puis face au Norvégien Casper Ruud (victoire 6/4 2/6 76 6/3). Sur le terrain, Alcaraz s'est montré très ému après sa victoire. « C’est quelque chose dont je rêvais depuis enfant. J’ai travaillé très, très dur pour y arriver, c’est difficile de trouver les mots, je ressens beaucoup d’émotions. J’ai pensé à ma maman et à mon grand-père. A beaucoup d’autres membres de ma famille qui n’ont pas pu venir » a-t-il déclaré lors de la remise des trophées.

« S’il me surprend ? Non, parce que je connais son niveau »

Directement après son sacre, Carlos Alcaraz a rejoint sa box pour saluer sa famille, mais aussi son coach Juan-Carlos Ferrero. L'ancien numéro un mondial est ravi de la prestation de son joueur. « S’il me surprend ? Non, parce que je connais son niveau. Bien sûr, tout va très vite. C'est une surprise pour tout le monde sauf, peut-être, pour moi parce que je l'entraîne tous les jours et je sais ce dont il est capable sur le court. J'étais quasiment sûr que, si ce n'était pas cette année, ça serait la prochaine. Bon, c'est cette année. Je suis très heureux. Ça va vite, mais maintenant on veut continuer » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L'Equipe.

« Je pense qu'il est à 60 % de ce qu'il peut être au niveau de son jeu »

Mais selon lui, Carlos Alcaraz a encore une grande marge de progression. « On va continuer dans la même direction. Comme je lui répète, je pense qu'il est à 60 % de ce qu'il peut être au niveau de son jeu. Il peut améliorer beaucoup de choses. Il le sait et je sais qu'on doit continuer à travailler. Ce n'est pas parce que tu es numéro 1 mondial que c'est terminé. Il faut continuer à travailler, continuer à jouer à un très haut niveau pour gagner encore. On le sait tous les deux. Je serai là pour le lui rappeler (sourire) » a-t-il déclaré.

« Mon objectif est de l'amener au très haut niveau »

Juan-Carlos Ferrero ne le cache pas, il veut qu'Alcaraz marque l'histoire de son sport : « Mon objectif est de l'amener au très haut niveau. Bien sûr, ça sera très, très difficile d'accomplir ce que ces mecs ont fait. On parle de 22 titres du Grand Chelem. Il en a un seul. La route est très longue. Mais qui sait ? Il a le tennis et le potentiel pour être l'un des plus grands. Tout ce qu'on peut faire, c'est essayer ». Les joueurs du circuit ATP peuvent trembler.

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