Jo-Wilfried Tsonga, tombeur de Thiemo De Bakker (6/7 7/6 6/3 6/4), est le seul Français qualifié pour les 8es de finale de Roland-Garros. De quoi donner un large sourire au Manceau ? Pas vraiment.
Contrairement à 2008 et 2009, la France s’est trouvé un nouvel héros sur ses terres. Gaël Monfils a laissé la place à Jo-Wilfried Tsonga, dernier rescapé du tableau masculin cette année à Roland-Garros. Le Manceau, comme lors de son premier tour contre Daniel Brands, a eu un match compliqué face à Thiemo De Bakker. Cette fois, il l’a conclu en quatre manches. Heureusement, car si la rencontre avait duré, le Batave se serait certainement qualifié. «J’avais une contracture derrière la cuisse. C’est lié à la tension, je me suis crispé. Cela m’a handicapé au point de ne plus vraiment réussir à bouger ma jambe par moments. Mais j’y suis allé avec l’envie», souligne Tsonga.
Pas de danse des pouces Celui-ci a donc gagné au mental, c’est une bonne chose. Mais son attitude juste après sa victoire laisse dubitatif. Le masque entrevu sur son visage donne des signes d’inquiétudes évidents. Même si les bourrasques de vent soulevant la terre battue a bien aidé, il a donné l’impression d’avoir les larmes aux yeux. Pire, et c’est assez rare pour être signalé, il n’a pas réalisé sa célèbre danse des pouces ! Le mal est là, profond. Faut-il s’inquiéter d’un forfait potentiel pour son prochain match ? «Non, je pense qu’avec l’équipe que j’ai, ça devrait aller. Et puis, je suis très content de bénéficier d’un jour de repos. Je vais pouvoir me mettre les pieds en éventail». Pas trop quand même puisque Mikhaïl Youzhny ou Viktor Troicki l’attende dimanche.