La première journée des quarts de finale, mardi, a beaucoup fait parler. Pas forcément en termes de résultats puisque côté féminin, les deux rencontres ont été conclues très rapidement, mais plutôt par rapport au programme de la journée. En effet, les deux rencontres les plus attendues pour le public avec les deux meilleurs espoirs américains ont été programmées en journée, peut-être l'œuvre d'une volonté de l'organisation.
Il n'est pas rare de voir quelques arrangements dans le monde du tennis pour essayer de favoriser un joueur. C'est aussi un statut que les meilleurs récupèrent après leurs victoires. L'équité sportive est difficile à respecter et à l'US Open, la programmation a été critiquée par Jelena Ostapenko, battue par Coco Gauff en quarts de finale sans proposer la moindre résistance. La faute en partie selon elle à son manque de récupération.
Programmation étrange
Sur les réseaux sociaux, c'est tout de suite ce qui a frappé : la rencontre entre Coco Gauff et Jelena Ostapenko programmée pour démarrer la journée, suivie par le rendez-vous entre Novak Djokovic et Taylor Fritz. Avec les températures actuelles, les organisateurs ont peut-être essayé de favoriser leurs joueurs même si les conditions sont les mêmes pour tout le monde. Quoi qu'il en soit, dans un cas, cela a plutôt bien fonctionné.
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— le10sport (@le10sport) September 5, 2023
Ostapenko en veut à l'organisation
Alors qu'elle avait réalisé le gros coup des huitièmes de finale en éliminant la numéro 1 mondiale Iga Swiatek au bout de la nuit dimanche, précipitant la perte de son trône, Jelena Ostapenko est retombée dans ses travers face à Coco Gauff, en commettant énormément de fautes, trop pour pouvoir exister. En conférence de presse, elle n'a pas hésité à dire les choses. « Étant donné que j’ai joué en session nocturne, je suppose que j’aurais dû rejouer à la même heure ou plus tard, parce que vous n’avez pas beaucoup de temps pour récupérer. Quand j’ai posé la question la veille, j’étais presque sûre de jouer en session de nuit, parce que c’est ce qu’on m’avait dit. Quand le programme est sorti, j’ai vu que je jouais le premier match et je me suis dit que c’était un peu étrange » a confié la Lettone, championne de Roland-Garros en 2017. Difficile de lui donner tort en effet.
Des arrangements pas si rares
En Grand Chelem, il n'est pas rare de voir l'organisation essayer d'arranger au maximum les joueurs locaux. Mais il faut bien avouer que ces petits compromis ne respectent pas forcément l'équité sportive. D'ailleurs, l'US Open a tenté de faire la même chose pour Taylor Fritz face à Djokovic, sans miracle possible. L'Américain a été submergé par la pression du rendez-vous, incapable d'être régulier au service.