Tennis : Touché au pied, Nadal fait un terrible aveu
La rédaction

Alors que Rafael Nadal souffre depuis le début de sa carrière du syndrome de Muller‐Weiss, cela n'a pas empêché l'Espagnol de briller sur les courts, au point d'apparaître comme l'un des meilleurs de l'histoire du tennis. Dans ses mémoires, l'ancien numéro 1 mondial revient sur cette pathologie.

En plus de son coup droit dévastateur, la grande force de Rafael Nadal est son mental qui semble imbrisable. Le natif de Manacor est imperturbable lorsqu'il joue mais pourtant, ce dernier a déjà flanché, notamment lorsqu'il a appris au début de sa carrière qu'il souffrait d'une maladie, le syndrome de Muller‐Weiss, une pathologie qui touche l’os se situant sous la cheville. Très affecté, Nadal confie que son caractère avait totalement changé. 

«J'étais devenu irritable, distant, sombre»

Dans ses mémoires publiées en 2013, Rafael Nadal est revenu sur les débuts de ses problèmes au pied, contractés en 2005 lors du Masters 1000 de Madrid où il ne pouvait tout simplement plus poser le pied : «J’avais l’impression que ma vie avait été coupée en deux. Quand ma famille se rappelle cette période, elle dit que j’étais complètement transformé, méconnaissable. À la maison, je suis normalement de bonne humeur, je ris et je plaisante beaucoup, surtout avec ma sœur. Là, j’étais devenu irritable, distant, sombre», raconte-t-il. 

«Je ne pouvais même pas en parler à ma petite amie»

Encore gêné par son pied lors du dernier Roland Garros, Rafael Nadal a poussé son corps dans ses retranchements et a fait preuve d'une force de caractère énorme pour remporter le titre. En 2005, son mental n'était pas encore forgé : « Je ne parlais pas de ma blessure, même à mes amis les plus proches ; au début, je ne pouvais même pas en parler à ma petite amie, qui était de plus en plus déconcertée et alarmée par le changement qu’elle voyait en moi. Nous avions commencé à sortir ensemble quelques mois plus tôt, et me voilà, misérable jour et nuit, ce qui n’est pas une proposition attrayante pour une jeune fille de dix‐sept ans désireuse de profiter de la vie. », confie-t-il, dans des propos relayés par We Love Tennis.

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