Désormais numéro 4 au classement ATP, Daniil Medvedev fait partie de ces joueurs qui dominent le circuit et qui ont une longueur d'avance sur le reste du plateau. Le Russe a prouvé ces derniers mois qu'il était au rendez-vous à chaque fois même s'il a souvent buté sur la dernière marche face aux joueurs qui le précèdent au classement, que ce soit face à Djokovic en finale de l'US Open, Sinner à l'Open d'Australie ou Alcaraz à Indian Wells. Sur terre battue en revanche, il faudra s'accrocher.
Daniil Medvedev est déjà l'un des meilleurs joueurs de l'histoire sur dur et il continue de répondre présent à chaque grand rendez-vous. Mais la saison sur terre battue démarre à peine et c'est une partie du calendrier que le Russe apprécie beaucoup moins. En effet, il n'a pas cessé de le répéter ces dernières années, il est un vrai spécialiste du dur et il a plus de mal ailleurs. Malgré tout, il est capable de s'en sortir comme il l'a déjà prouvé.
Une surface difficile
La terre battue est une surface complètement différente et il faudra effectuer un changement directement pour briller dès Monte-Carlo. Daniil Medvedev en est capable même s'il a tenu à rappeler sa relation particulière avec la surface. « J’ai fait les quarts il y a trois ans à Roland‐Garros en jouant du très bon tennis. J’ai gagné Rome l’année dernière. Je n’aime toujours pas trop la terre battue, tout simplement parce que mon jeu ne s’y prête pas parfaitement. C’est beaucoup plus difficile pour moi de m’adapter à différentes circonstances, comme de mauvais rebonds ou un joueur qui a un bon service. Il faut donc que je m’occupe de beaucoup de petits détails, ce que j’ai réussi à faire l’an dernier et quelques années auparavant à Roland‐Garros » déclare-t-il tout en rappelant d'anciens résultats.
Tennis : La plus grande génération en piste ? La folle déclaration sur Alcaraz et Sinner https://t.co/1t6IMubJTN pic.twitter.com/fVWkIXEeZB
— le10sport (@le10sport) April 9, 2024
Encore plus d'attentes
Pour continuer de jouer l'un des premiers rôles et confirmer son 4ème rang mondial, Daniil Medvedev devra donc se faire violence sur une surface qu'il apprécie moins. Mais avec son expérience des années passées, le Russe semble prendre confiance. « J’ai donc des attentes de plus en plus élevées sur terre battue chaque année, ce qui peut parfois être difficile, mais en même temps j’aime ça parce que quand vous avez des attentes élevées, cela veut dire que vous avez confiance en vous » explique-t-il.
Principal outsider à Monte-Carlo ?
En parlant de Daniil Medvedev avant un tournoi sur terre battue, on ne peut pas vraiment dire qu'il fasse partie des favoris. Le numéro 4 mondial a gagné Rome l'année dernière mais c'était dans des conditions particulières et il faut encore confirmer. A Monte-Carlo, le Russe a déjà atteint les demi-finales en 2019 en battant Novak Djokovic notamment et il faudra donc surveiller sa progression.