Avant sa demi-finale à l’Open d’Australie contre Novak Djokovic, Lucas Pouille a évoqué sa nouvelle association avec Amélie Mauresmo.
Lucas Pouille est métamorphosé. Après une saison 2018 très décevante, le Français a décidé de changer beaucoup de choses dans son entourage, à commencer par son staff. Désormais entraîné par Amélie Mauresmo et Loïc Courteau, le 31e mondial n’est plus le même joueur. Totalement épanoui, il reprend du plaisir sur les courts et cela se traduit par des résultats excellents comme en témoigne sa demi-finale à l’Open d’Australie où il défiera Novak Djokovic. Et avant d’aborder le choc face au numéro 1 mondial, Lucas Pouille s’est confié dans les colonnes de L’Équipe afin d’évoquer sa nouvelle association avec Amélie Mauresmo.
«La distance que j’arrive à avoir avec la compétition, c’est eux qui me l’amènent»
« Forcément, c’est le joueur qui est sur le terrain et qui prend des décisions. Mais toute cette atmosphère entre nous, ça ne vient pas que de moi. La distance que j’arrive à avoir avec la compétition, c’est eux qui me l’amènent et qui arrivent à me garder calme et relâché. Auparavant, je n’acceptais pas de déconner avant les matches. Aujourd’hui, j’étais mort de rire cinq ou dix minutes avant de rentrer sur le court. Ça fait du bien. Ce n’est pas pour ça qu’on est moins sérieux, mais ça enlève pas mal de pression. C’est génial. L’an dernier, le soir, je disais que je n’avais pas envie d’aller dîner, je n’étais pas bien. Là, on est tous ensemble le soir avec les petits (les enfants d’Amélie Mauresmo), ma mère, mon frère, Clémence (sa compagne). On partage des bons moments, on dîne plus tôt, à 21h30 on a fini mais on a passé du bon temps et c’est top. Je n’arrivais plus à le faire. Ce n’était pas facile pour moi, et encore plus dur pour mes proches. » Vendredi matin, Lucas Pouille pourra d’ailleurs mettre en lumière ses progrès en tentant de réaliser l’exploit contre Novak Djokovic.