Patron de l’ATP, Andrea Gaudenzi s’est prononcé sur une reprise des tournois. Malgré la situation sanitaire, il ne veut pas tirer un trait sur cette saison.
La crise sanitaire prive les amoureux de la balle jaune de leur sport préféré. Depuis la mi-mars, l’ATP a suspendu l’ensemble de ses tournois, tout comme la WTA chez les femmes. Une reprise est espérée durant l’été, mais le pessimisme règne chez de nombreux joueurs à l'image de Rafael Nadal. « J'espère que nous allons pouvoir reprendre la compétition cette année, mais je n'y crois pas. Je suis plus préoccupé par l'Open d'Australie 2021 que par ce qu'il va se passer cette année. Je pense que l'année 2020 est quasiment perdue. J'espère que nous allons pouvoir reprendre l'année prochaine, je l'espère vraiment » avait annoncé l’Espagnol dans un entretien à El Pais. Alors que Roland-Garros doit avoir lieu en septembre et que l’US Open est toujours prévu à la fin du mois d’août (24 août au 13 septembre), le patron de l’ATP refuse de prononcer l’arrêt de la saison et a déclaré que les décisions relatives à la tenue des compétitions étaient prises six à huit semaines à l’avance.
« Nous traitons la question six à huit semaines à l’avance »
« Il serait imprudent d’abandonner la saison maintenant. Personne ne sait ce qui va se passer, nous voulons rester optimiste. Il est évident qu'il pourrait y avoir plusieurs options, qui consiste soit à jouer à huis clos ou à décider comment traiter les restrictions de voyage. Mais nous n'avons pas pris ces décisions jusqu'à présent car ce sont tous des scénarios hypothétiques. Nous avons fixé la date limite du 15 mai pour décider de la tenue des tournois en juillet, après Wimbledon. Et le 1er juin pour les tournois du mois d'août. Donc, nous sommes, en principe, en train de traiter la question je dirais six à huit semaines à l'avance, à temps pour prendre une décision. Plus longtemps que cela, il serait insensé de prendre des décisions à mon avis (…) L'Australie aujourd'hui, par exemple, est probablement dans une phase complètement différente de celle du Royaume-Uni. Si vous regardez la Suède, ils ont adopté une approche complètement différente. Nous pourrions donc jouer un tournoi en Suède probablement aujourd'hui. Mais pouvons-nous faire voyager 100 joueurs en Suède aujourd'hui ? Non. C'est donc ça le défi » a déclaré Andrea Gaudenzi dans un entretien à Reuters.