Alors que la Suisse s’est imposée en finale de la Coupe Davis pour la première fois de son histoire, Marc Rosset, battu en 1992, n’a pas épargné les médias français dans les colonnes du Parisien.
« Celui qui a été le meilleur sur le week-end, c’est Monfils, mais ça, je m’y attendais. C’est quelqu’un qui aime cette ambiance-là. Il y a aussi Benneteau, qui n’a peut-être pas eu trop le temps de cogiter, car il a disputé le Masters de double et les tournois précédents. Je l’ai trouvé très bon, très courageux samedi. » S’il a épargné Monfils et Benneteau, Marc Rosset a gentiment taclé l’approche de Tsonga, Gasquet et des médias français.
« UN STRESS PAS CROYABLE »
« Tsonga et Gasquet ont préparé ça pendant deux mois. Ils ont parlé Coupe Davis à chaque conférence de presse. Les médias français ont une responsabilité dans cette affaire. Les joueurs se sont collés un stress pas croyable. J’ai l’impression qu’ils sont arrivés ici avec des sacs de plomb dans les chaussures. Jouer pour son pays, c’est comme partir à la guerre. Une Coupe Davis, ça se joue avec les tripes, le cœur. »