Après sa défaite en 5 sets contre Stefanos Tsitsipas au premier tour de l’US Open, Andy Murray a allumé le Grec pour ses pauses à rallonge qui selon le Britannique « vous affectent physiquement ».
Avec les mots d’Alexander Zverev, on avait eu un avant-goût de ceux d’Andy Murray. Une fois de plus, la polémique Tsitsipas est revenue sur la table. Pour leur entrée en lice à l’US Open, Stefanos Tsitsipas et Andy Murray se sont livrés une merveilleuse bataille, remportée par le premier cité, mais qui finira malheureusement entachée par les pauses à rallonge du Grec. Comme à Cincinnati contre le champion olympique allemand, le numéro 3 mondial s'est accordé des pauses trop longues selon Andy Murray, de quoi reprendre le dessus sur le Britannique, en deçà physiquement. Ce qui a le don d’agacer le tennisman de 34 ans, très remonté contre Stefanos Tsitsipas.
« J’ai perdu du respect pour lui »
« Ce n’est pas tant de quitter le court. C’est la quantité de temps. Je savais que je devais me préparer à ça si les choses n’allaient pas dans son sens. Mais le problème, c’est que vous pouvez vous y préparer mentalement autant que vous le souhaitez, ces pauses trop longues vous affectent physiquement. Il prenait ses pauses ou son temps mort médical avant mon service ou quand j’étais mieux. Cela ne peut pas être une coïncidence si cela se produit à ces moments‐là. Son problème physique ne le gênait pas. Le match a duré encore deux heures de plus. Il allait bien, il bougeait bien . C’est juste décevant parce que je pense que cela a influencé le résultat du match. Je ne dis pas que je gagne nécessairement ce match, c’est sûr, mais cela a eu une influence sur ce qui se passait après ces pauses. J’ai beaucoup de considération pour lui. C’est un joueur brillant, génial pour le sport. Mais j’ai perdu du respect pour lui. J’ai dit à l’ATP, que je ne voulais pas donner de conférence de presse, parce que ça allait sembler le détruire, mais je jure que j’aurais dit la même chose si j’avais gagné », a lâché Andy Murray dans des propos relayés par We Love Tennis.