Roland-Garros : Surprise, il fait déjà oublier Nadal
Baptiste Berkowicz

Impressionnant lors de son troisième tour face au Canadien Denis Shapovalov, Carlos Alcaraz n'entend pas s'arrêter en si bon chemin. En l'absence de son idole, Rafael Nadal, l'actuel numéro 1 mondial comble, selon certains, le vide laissé par l'absence du vainqueur à quatorze reprises du Grand Chelem parisien. 

Ses admirateurs sont nombreux et devraient encore augmenter dans les prochaines semaines. Carlos Alcaraz fait l'unanimité tant par ce qu'il produit sur le terrain que ce qu'il représente en dehors. Le forfait pour Roland-Garros de Rafael Nadal lui laisse presque la scène du Grand Chelem parisien rien que pour lui. 

Un Espagnol en chasse un autre

L’ancien numéro 1 mondial en double et 24e en simple, Paul McNamee, a fait part de ses premières impressions après la fin de la première semaine du tournoi parisien : «  En étant présent sur place, j’ai été frappé par cette étrange impression qu’il n’y a pas d’ombre de Rafa sur Roland Garros, comme on s’y attendait. Elle est parfaitement remplie par Alcaraz, surtout si l’on considère la façon dont il a démantelé Shapovalov, qui avait eu deux matchs épiques avec Nadal à Rome (dont un remporté). Quelle extraordinaire école espagnole. », a écrit sur Twitter l’ancien demi‐finaliste de l’Open d’Australie..

Destiné au titre ?

L'absence de Rafael Nadal sur la terre battue parisienne rebat forcément les cartes en vue de la victoire finale. Son compatriote, Carlos Alcaraz, souhaite affirmer sa domination sur le circuit mondial depuis de nombreux mois. Une occasion en or pour le prodige de 20 ans mais il devra notamment se méfier d'un certain Novak Djokovic. Le Serbe compte lui aussi profiter du forfait du vainqueur à quatorze reprises du Grand Chelem parisien. Bien qu'un joueur de la trempe de Stefanos Tsitsipas reste toujours dangereux, les deux grands favoris semblent bel et bien Alcaraz et Djokovic. Ces derniers pourraient se rencontrer en demi-finale du tournoi. L'édition 2023 de Roland-Garros a d'ores et déjà prouvé que le statut de favori ne suffisait pas à garantir la victoire. 

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