Dimanche 28 mai commence officiellement Roland-Garros. Rendez-vous incontournable du circuit, le tournoi du Grand Chelem sera marqué cette année notamment par l'absence de Rafael Nadal. L'Espagnol a dû déclarer forfait en raison d'une blessure. Novak Djokovic pourrait profiter de la non-participation du Majorquin. Mais selon Boris Becker, le Serbe n'est pas le favori sur terre battue.
La 122 édition des Internationaux de France ouvre ses portes ce dimanche du côté de la Porte d'Auteuil. Cette année, Roland-Garros sera presque en deuil si l'on peut dire. Pourquoi ? Parce que Rafael Nadal ne sera pas de la partie à Paris. L'Espagnol ne pourra pas tenter de décrocher un quinzième titre dans son jardin, lui qui l'avait d'ailleurs emporté l'année dernière. Il traîne depuis de longs mois des blessures qui l'empêchent d'être compétitif. Le taureau de Manacor n'a pas disputé un match officiel depuis le 18 janvier à l'Open d'Australie.
Les cartes sont rebattues pour le titre
C'est donc un sacré concurrent en moins pour le titre final. Mais un Espagnol peut en cacher un autre. Carlos Alcaraz, lui aussi adepte de la terre battue aura une vraie carte à jouer à RG. Cela pourra être le cas pour un autre membre de la nouvelle génération, Holger Rune. Mais il ne faudra pas oublier le vieux briscard Novak Djokovic. À 36 ans, le Serbe fait partie des favoris du tournoi, mais la terre battue n'est pas sa surface de prédilection.
Nouveau fiasco français à Roland-Garros ? Elle annonce la couleur https://t.co/Gk5NTs22Tu pic.twitter.com/e14OtL9CLH
— le10sport (@le10sport) May 25, 2023
Boris Becker trouve d'autres joueurs plus forts que Djoko
Selon Boris Becker, l'ancien entraîneur de Novak Djokovic entre 2014 et 2016, le Serbe est loin d'être le favori sur terre battue, comme il l'a confié dans un podcast d'Eurosport Allemagne. « Je pense qu’il est toujours le roi sur dur et je le vois meilleur que quiconque sur gazon en ce moment. Mais sur terre battue, certains joueurs sont peut-être un peu meilleurs en ce moment. Je dois aussi dire que j’ai vu son quart de finale contre Rune à Rome, où le jeune Danois était tout simplement plus fort physiquement à un moment donné. C’est lié au fait qu’à 36 ans, logiquement, en tant qu’être humain, on ne peut plus toujours atteindre les limites physiques d’un jeune de 21 ou 25 ans ». Réponse le 11 juin pour voir si Djoko soulève une troisième fois la Coupe des Mousquetaires.