Monte-Carlo : Murray, le constat terrible
La rédaction

Défait par Tomas Berdych en quart de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo, Andy Murray a encore une fois échoué sur terre battue face à un membre du Top 10. Un constat terrible qui perdure…

Andy Murray n’y arrive toujours pas. Terre battue et lui ne vont décidément pas de pair. On le savait peu fan de cette surface, le numéro quatre mondial, loin d’être le roi de la glissade, l’a encore prouvé ce vendredi à Monte-Carlo. Demi-finaliste à Roland Garros l’année dernière, il s’était pourtant montré impérial jusque-là sur la terre battue monégasque face à Viktor Troicki (6-0, 6-3) et au malheureux Julien Benneteau (6-5 ab). Mais il a fini par retomber dans ses travers contre sa bête noire, le Tchèque Tomas Berdych. Après une première manche remportée au forceps, Murray n’a plus vu le jour, impuissant devant les frappes sourdes du 7e mondial, logique vainqueur en trois sets et 2h48 : 6-7, 6-2, 6-3.

Murray a un problème sur terre Pour voir Andy Murray, qui n’a toujours pas remporté le moindre tournoi sur terre battue, briller sur la surface ocre, on repassera. Plus généralement, une statistique, postée sur son compte Twitter par Eric Salliot, spécialiste tennis de RMC Sport, résume à elle seule les maux de l’Ecossais : sur les dix Top 10 qu’il a joués dans sa carrière sur terre battue, il n’a gagné qu’une fois face à Davydenko il y a trois ans. Le constat ne pouvait être plus clair, alors que Murray frétille de gagner enfin son premier tournoi du Grand Chelem et de mettre à mal le trio de tête qui le devance. Mieux en jambes que par le passé sur la surface, le « militaire » Murray n’en reste pas moins encore un cran en-dessous de ses adversaires du « Big Four ». Voire donc même du Top 10. Autant dire que ce sera compliqué pour lui à Roland…