L'autobiographie de l’un des plus grands joueurs de tous les temps vient de sortir. Un titre éponyme : ‘Rafa’ pour tout savoir sur Rafael Nadal. Extraits.
IL AURAIT PU ÊTRE FOOTBALLEUR PRO « Je ne voulais pas abandonnr le football. L’idée même me brisait le cœur. Mais finalement, je n’avais pas trop le choix. Je savais, et mes parents le savaient aussi, que je ne pouvais pas tout faire (…) Mais père estime que j’aurais pu devenir un bon professionnel de football. Il dit que lorsque je m’entraînais au football, j’y mettais plus de ténacité que les autres garçons (…) Je soupçonne que mon père avait une croyance excessive dans mes talents de footballeur. J’étais bon sans être exceptionnel. »
SON SECRET POUR TOUS LES BATTRE « Quand je dis, et quand Toni dit, qu’une grande part de mon succès est due à mon humilité, ce n’est pas pour me faire passer pour un saint, pour laisser entendre que je suis un être moralement supérieur ou d’un équilibre mental exemplaire. Comprendre l’importance de l’humilité revient à comprendre l’importance qu’il y a à conserver un maximum son état de concentration (…) J’ai l’impression d’avoir réussi à développer une sorte d’avantage sur le plan mental. »
LA SOUFFRANCE DE SA VIE « Sur le vol de Melbourne à Dubaï, mon père m’a annoncé qu’il y avait des problèmes à la maison entre ma mère et lui. J’ai compris tout de suite qu’il y avait une séparation dans l’air (…) Ces nouvelles me laissaient abasourdi. Durant le reste du trajet de retour, je n’ai plus adressé la parole à mon père. Mes parents étaient le pilier de ma vie et ce pilier s’effondrait. La continuité, si essentielle pour mon équilibre, se rompait et l’ordre émotionnel dont je dépends toujours venait d’être chamboulé (…) À travers toutes ces années de voyages incessants et toujours plus de clameurs frénétiques sur mon passage au fur et à mesure que grandissait ma renommée, Manacor et Porto Cristo, notre station estivale voisine, étaient des havres de paix et de bon sens , loin de la folie qui entoure la célébrité, et être de nouveau entièrement moi-même (…) Mon père avait déménagé de notre maison de Porto Cristo et maintenant, quand on s’asseyait à la table ou pour regarder la télé, il n’était plus là. Un lourd silence avait remplacé les rires et les plaisanteries de jadis. Mon paradis était devenu un paradis perdu. »
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