Gasquet-Tsonga : le déclic tant attendu ?
La rédaction

Richard Gasquet et Jo-Wilfried Tsonga, qui ont respectivement remporté le bronze et l’argent en double aux JO de Londres, pourraient se servir de cette expérience pour franchir un pallier en simple.

Le mal dont souffrent les tennismen français pourrait enfin s’estomper. Depuis Yannick Noah, en 1983, aucun « Frenchie » n’a en effet été capable de remporter un titre en Grand Chelem. Jo-Wilfried Tsonga, qui s’en approche inexorablement, n’y arrive toujours pas. Que dire de Richard Gasquet, qui n’a plus pointé le bout de son nez dans le dernier carré d’un Grand Chelem depuis 2007, à Wimbledon. Aux JO de Londres, les deux Français, idéalement entourés avec Michaël Llodra et Julien Benneteau pourraient toutefois avoir franchi un cap mentalement. Oui, ils peuvent désormais remporter des victoires historiques. Cela suffira-t-il à leur ouvrir les portes de la gloire sur l’exigeant circuit ATP ? « Je l’espère », nous fait savoir le DTN Patrice Hagelauer.

Hagelauer mise plus sur Gasquet ?
Bizarrement, alors qu’on pensait que celui-ci évoquerait plus de possibilités pour Tsonga de sauter le pas, Hagelauer développe bien plus l’hypothèse Gasquet. « Ils ont montré tous les deux, encore plus Richard, qu’ils pouvaient répondre présent dans les moments difficiles, poursuit-il. Richard se l’est aussi prouvé à lui-même. On a pu voir que quand Richard a cette motivation, il est capable de faire quelque chose de grand. Il a déjà fait de très belles choses mais il fallait qu’il retrouver cette confiance. Durant cette quinzaine passée ensemble, il était heureux à l’entraînement, sur le terrain. Il était super dans le groupe. Je pense que ça va compter pour la suite, ça va l’aider. »

« Le circuit, c’est totalement différent »
Hagelauer ne croit pas si bien dire. A Toronto, il est le seul Français à avoir pris part aux Jeux Olympiques à avoir franchi un tour. Simon mais surtout Tsonga s’y sont cassés les dents. Un autre signe positif pour le Biterrois ? « Le circuit, c’est totalement différent, nous glisse le DTN. Au Canada et aux Etats-Unis, il fait très chaud, très humide. Il faut qu’ils arrivent à l’US Open en forme, pas entamés physiquement pour faire un bon tournoi. A Londres, là, ils ont vécu un moment magique. Ils étaient en groupe. Maintenant, ils vont devoir se repositionner dans le circuit. C’est une dynamique différente, chacun travaille et évolue avec son clan ».