Roger Federer et Rafael Nadal se sont livrés les plus belles batailles de l'histoire du tennis. Leur rivalité risque fortement de traverser les âges et forcément, les deux hommes se respectent. Avec 42 tournois du Grand Chelem à eux deux, Roger Federer a évoqué sa rivalité avec l'Espagnol en avouant qu'à une époque, les deux hommes se détestaient.
En septembre 2022, Roger Federer a mis officiellement fin à sa carrière, laissant derrière lui de nombreux souvenirs. Et comme un symbole, c'est en compagnie de celui avec qui la rivalité a été historique, Rafael Nadal, qu'il a donné ses derniers coups de raquette. Moins d'un an après sa retraite, il se remémore son amitié avec l'Espagnol.
« Je pense qu’en vieillissant, nous savions que le temps passait et que nous allions bientôt ne plus nous voir autant »
Entre Roger Federer et Rafael Nadal, la rivalité a fait rêver tous les fans de tennis. Les deux meilleurs joueurs de l'histoire du tennis se sont partagés, avec Novak Djokovic, la scène mondiale du tennis. Et forcément, ça crée des liens, comme Roger Federer l'a avoué au cours d'un évènement avec son équipementier à New-York. Dans des propos rapportés par We Love Tennis, il avoue : « Je pense qu’en vieillissant, nous savions que le temps passait et que nous allions bientôt ne plus nous voir autant. J’ai fondé une famille… ça change complètement quelqu’un de toute façon. Et nous avons commencé à parler de choses totalement différentes dans la vie… plus de blessures et d’enfants… il est aussi père maintenant. Les conversations ont donc changé. »
US Open : Federer et Djokovic surclassés, c'est historique https://t.co/pphcMPBHyH pic.twitter.com/0UIz4btJPN
— le10sport (@le10sport) August 4, 2023
« À l’époque, nous ne pouvions pas nous supporter »
Roger Federer, malgré toute l'amitié qui le lie à Rafael Nadal, avoue tout de même qu'au plus haut de leur domination, ils se détestaient : « Nous avons également commencé à respecter la rivalité que nous avions et qui nous manque presque, en jouant l’un contre l’autre tous les deux week‐ends. À l’époque, nous ne pouvions pas nous supporter, probablement pour cette raison, mais c’est un homme formidable et j’espère qu’il pourra revenir une fois de plus. »