Gilles Simon a vécu un véritable calvaire face à John Isner, aujourd’hui, en Coupe Davis. Un match qui a toutefois donné quelques indices sur la manière de le faire déjouer...
Être plus agressif que lui Gilles Simon a tenté de lui faire du Simon. Donnez des balles sans consistance, souvent sur le revers, pour perturber le jeu en cadence d’Isner. Cela a été un échec total dans les deux premières manches. Bizarrement, c’est quand Gilles Simon a décidé de se montrer agressif, en frappant plus fort, qu’Isner a déraillé dans la troisième. Jo-Wilfried Tsonga, et son coup droit énorme, a les moyens de le mettre sur le reculoir.
Servir le plomb L’autre grande force de John Isner, après son service surpuissant et son coup droit, est sa capacité épatante à retourner très fort. Gilles Simon en a souffert tout le match, commençant une grande partie des échanges où il servait en difficulté. Jo-Wilfried Tsonga n’aura pas le choix. Pour le mettre dans le dur, il va falloir servir le plomb.
Varier les effets Gilles Simon a essayé de varier les angles pour essayer de déstabiliser Isner, mais peut-être pas forcément les effets. Notamment le slice qu’on a vu Simon très peu utiliser. Coup à plat, gros lift, slice, amorti. A Tsonga de savoir utiliser toute sa palette pour faire déjouer Isner.
Prier pour qu’il garde ce service Avec 51% de première balle, John Isner a, malgré sa large victoire, montré quelques faiblesses dans un secteur de jeu où il rayonne habituellement. Tsonga va devoir espérer que le Isner de dimanche soit dans la même veine et se montrer intraitable en retour. Car malgré ce pourcentage, Isner a gagné 84% des points derrière sa deuxième balle, contre Simon...