XV de France : «Très vexé», Bernard Laporte pousse un coup de gueule !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Ancien entraîneur emblématique du XV de France et ex-patron de la FFR, Bernard Laporte n'était pourtant pas invité en tribunes lors du match d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby, le 8 septembre dernier, face aux All Blacks. Et il ne digère pas cet affront... 

La Coupe du Monde de Rugby avait démarré le 8 septembre dernier, à l'occasion d'un premier choc entre le XV de France et les All Blacks au Stade de France. Un évènement majeur qui avait vu les Bleus parfaitement lancer leur campagne par une victoire (27-13), et pourtant, il y avait un absent de marque dans les tribunes pour l'occasion : Bernard Laporte. L'ancien patron de la FFR, qui avait également dirigé le XV de France de 2000 à 2007, n'avait pas été convié pour l'occasion. 

« J’ai été très vexé, je l’ai dit »

Dans un entretien accordé à La Provence, Laporte n'hésite pas à régler ses comptes à ce sujet : « C’est un manque d’élégance et de respect. Là, on n’est vraiment pas dans les valeurs du rugby. Sur le coup, j’ai été très vexé, je l’ai, d’ailleurs, dit à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. Maintenant, ils veulent rectifier le tir. J’ai encore reçu des messages d’invitation. Mais je n’irai pas. Ces gens disaient "vouloir apaiser et fédérer" », lâche sèchement BernardLaporte

« Si la compétition est un succès, j’y suis pour quelque chose »

D'ailleurs, l'ancien patron de la FFR estime avoir une grande part de responsabilité dans la réussite de cette Coupe du Monde en France : « Si, les soirs de match, les bars sont pleins, si les audiences sont très élevées et si la compétition est un vrai succès, j’y suis pour quelque chose. J’ai pu assister aux deux premiers matches disputés à Marseille, quand je montais les marches du Vélodrome, les gens me disaient « merci ». Le patron d’un café m’a remercié, en me disant : « Si on travaille comme des fous, c’est grâce à vous ! » On appelle ça de l’élégance, tout le contraire de ce qu’ils ont fait en ne m’invitant pas à l’inauguration de la Coupe du monde ». Le message est passé... 

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