XV de France : Oublié face aux All Blacks, Bernard Laporte sort du silence
Thibault Morlain

Ancien président de la FFR, Bernard Laporte a énormément oeuvré pour la tenue de cette Coupe du monde de rugby. Pour autant, le voilà aujourd’hui quelque peu blacklisté de la compétition. En Bernard Laporte, qui a dû démissionner de son poste il y a quelques mois, n’a reçu aucune invitation pour le match d’ouverture face à la Nouvelle-Zélande. De quoi lui rester en travers de la gorge ? Le principal intéressé a répondu.

Compte tenu de ses problèmes judiciaires, Bernard Laporte a dû démissionner de son poste de président de la FFR il y a quelques mois maintenant. Et aujourd’hui, le rugby français semble avoir oublié celui qui a également été le sélectionneur du XV de France. En effet, malgré son implication pour l’organisation de la Coupe du monde 2023, Laporte n’a pas été invité pour assister à la rencontre entre les joueurs de Fabien Galthié et la Nouvelle-Zélande en ouverture de ce Mondial.

« Ça manquait d’élégance, de classe, de respect »

Pour Midi Libre, Bernard Laporte est revenu sur le fait d’avoir été oublié pour cette rencontre entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande. L’ancien président de la FFR a alors lâché : « Ça manquait d’élégance, de classe, de respect mais ce n’est pas grave. Moi, ce que je voulais, c’est que cet événement soit grandiose. Donc je ne veux surtout pas faire de polémique. Vous savez, ce qui m’a fait plaisir, c’est lorsque je suis allé au Vélodrome voir deux matches lors du premier week-end. Je disais à mes amis : "Je suis toujours entré partout par le tapis rouge, je veux aller maintenant au stade comme tout le monde". Et ça a été compliqué le samedi ! Les gens m’arrêtaient sans cesse pour me dire : "Merci Bernard". Ça m’a fait super plaisir. Je préfère ça qu’une polémique qui me mette en avant. C’est la Coupe du monde qu’il faut mettre en avant ».

« Aucun sentiment d’injustice ? De ne pas avoir été invité, oui. Le reste non »

« Frustré de ne pas recueillir les fruits de cette Coupe du monde ? Je vous promets que non. Quand j’arrête un truc et que je passe à autre chose, je ne suis pas du genre à ressasser. Je ressasserai quand je serai dans le cercueil. Il n’y a pas de place pour l’aigreur ou la jalousie, la vie est trop courte. Aucun sentiment d’injustice ? De ne pas avoir été invité, oui. Le reste non. J’ai pris des coups mais sincèrement ça me fait rire. C’est comme taper sur la tête des enfants alors qu’ils ont raison. Ça ne leur fait pas mal. C’est moi qui ai démissionné, j’ai décidé de partir », a également ajouté Bernard Laporte.

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