Avec Antoine Dupont et Romain Ntamack, le XV de France avait de très grosses attentes pour cette Coupe du monde de rugby. Mais voilà qu'il faut faire sans le demi d'ouverture, forfait à cause d'une rupture du ligament croisé. Alors que Matthieu Jalibert remplace Ntamack chez les Bleus, pour Emile Ntamack, en l'absence de son fils, la compétition a forcément une saveur différente.
Durant la préparation du XV de France pour la Coupe du monde, Fabien Galthié a dû composer avec les blessures et les forfaits. Le sélectionneur a alors dû gérer un énorme coup dur : le forfait de Romain Ntamack. Demi d'ouverture, il fait la paire avec Antoine Dupont, mais victime d'une rupture du ligament croisé face à l'Ecosse, Ntamack a dû renoncer à jouer cette Coupe du monde de rugby en France. Et forcément, cela a quelques conséquences, notamment pour son père, Emile.
XV de France : Antoine Dupont a pensé au pire https://t.co/u5FZh8hPT9 pic.twitter.com/ml5cpi1lDs
— le10sport (@le10sport) October 13, 2023
« C'est différent sans le fiston »
Dans des propos accordés à Eurosport, Emile Ntamack a lâché un aveu sur le forfait de Romain Ntamack pour cette Coupe du monde de rugby. L'ancien joueur du XV de France avoue : « C'est différent sans le fiston, forcément, il y a une partie des tripes qui est différente dans l'approche ».
« Il y a plein de garçons que j'ai vus grandir au quotidien »
Il y a donc un vide pour Emile Ntamack qui reste malgré tout supporter du XV de France. Le père de Romain Ntamack poursuit ainsi : « Mais ça ne m'enlève pas mon côté supporter. Au-delà de Romain, il y a plein de garçons que j'ai vus grandir au quotidien. Je sais tout le travail qu'ils effectuent. Ils sont passionnés, comme nous l'étions. On leur souhaite le meilleur et on se retrouve en eux, dans ce qu'ils produisent, dans ce panache, cette façon de plaire, d'être séduisants, d'être efficaces. Tout ce que les générations précédentes ont vécu, c'était peut-être pour préparer cette équipe à être championne du monde. S'ils gagnent la Coupe du monde, ce sera leur victoire, la victoire de ce groupe-là, mais aussi celle du rugby français. S'ils sont champions du monde, on le sera un petit peu à travers eux, ce sera une reconnaissance… mais on leur souhaite cela avant tout pour eux ».