XV de France : «J’ai eu envie d’arrêter le rugby», un cadre de Galthié vide son sac
Alexis Brunet

Cameron Woki a été l'un des cadres du XV de France lors de la Coupe du monde. Malheureusement cela ne s'est pas bien terminé pour les joueurs de Fabien Galthié, mais le joueur du Racing a réussi à s'en remettre, et il est dorénavant focus sur sa saison en club. Le deuxième ligne n'en est pas à sa première déconvenue, lui qui a d'ailleurs affirmé avoir pensé à arrêter le rugby il y a quelques années. 

Le parcours du XV de France à la dernière Coupe du monde s'est terminé en quart de finale. Les partenaires d'Antoine Dupont se sont fait éliminer par l'Afrique du Sud. Un véritable crève-cœur pour les Bleus, qui se voyaient déjà remporter la compétition, à domicile. Cela n'a pas été facile de se remettre d'un tel échec, mais Cameron Woki a réussi à aller de l'avant. 

Cameron Woki est de nouveau prêt au combat 

Au cours d'un entretien pour L'Équipe, Cameron Woki est revenu sur les jours qui ont suivi l'élimination des Bleus. Le deuxième ligne a eu besoin de prendre du temps avec sa compagne afin de diriger cela. Les prochains objectifs du XV de France, et de son club, l'ont aussi poussé à vite surmonter cet échec. « Avec ma copine, Alizée, on est partis une semaine en Crète, ça m'a fait le plus grand bien. Même si les premiers jours, je ne lâchais pas un mot... On a un Tournoi des Six Nations à aller chercher, il faut vite basculer. Et puis, moi, j'ai une revanche à prendre avec mon club, parce que je sors d'une saison qui n'a pas été très bonne. »

«Il y a des fois où j'ai eu envie d'arrêter le rugby»

Lors de cet entretien pour L'Équipe, Cameron Woki a aussi évoqué d'autres moments compliqués de sa carrière. L'international français a notamment affirmé avoir pensé à arrêter le rugby il y a quelques années. « Oui. Il y a des fois où j'ai eu envie d'arrêter le rugby. Chaque année, je disais : « C'est ma dernière année, après j'arrête. » Ça m'est même arrivé à Bordeaux. Plus envie. J'en avais marre. C'est un coéquipier qui m'a fait revenir à la raison, Nans Ducuing. J'ai eu le parcours parfait, toujours en progression, alors le moment où j'arrive « dans le mal », la saison 2018-2019 (hors de forme après les vacances, il devient remplaçant), la facilité a été de dire : « Bon, j'arrête. » Ça ne m'arrive plus. Maintenant, je me remets en question, je me rapproche de ma famille, de Dieu. »

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