Rugby - XV de France : Le constat de Thierry Dusautoir sur la Coupe du monde au Japon !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que les Néo-Zélandais apparaissent comme les grands favoris de la Coupe du monde au Japon de 2019, Thierry Dusautoir estime que les Blacks ne sont pas invincibles.

A un an de l’ouverture du Mondial, le XV de France n’a pas rassuré lors de la dernière tournée de novembre. Si les Bleus l’ont emporté contre l’Argentine (28-13), ils ont surtout déçu contre l’Afrique du Sud (26-29) et les Fidji (21-14). De quoi inquiéter avant une année 2019 qui s’annonce décisive pour les hommes de Jacques Brunel, d’autant que d’autres nations semblent déjà prêtes, à l’image de la Nouvelle-Zélande qui a remporté 4 de ses 5 derniers test-matches. Mais pour l’ancien capitaine du XV, ThierryDusautoir, 80 sélections, les Blacks ne sont pas imbattables.

« C'est notre problème en France, on a beaucoup de mal à rester concentré de la première à la dernière minute »

« Pour moi, personne n'est imbattable. Après, c'est une certitude, c'est la meilleure équipe du monde. Mais, sur un match, tout est possible. L'histoire le rappelle, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer. Si tu commences une compétition en te disant que tu vas perdre, eh bien tu vas perdre. Contre les All Blacks, il faut croire en tes chances, faire le moins de fautes possible et rester concentré pendant 80 minutes. C'est notre problème en France, on a beaucoup de mal à rester concentré de la première à la dernière minute. Et ça ne pardonne pas contre les Néo-Zélandais... On a vu avec l'Afrique du Sud et l'Irlande que ce n'est pas impossible. C'est aussi une bonne chose pour la Nouvelle-Zélande - et pour les autres nations - de voir qu'elle n'est pas encore championne du monde... (Sourire) » estime l’ancien international dans une interview accordée au Figaro.

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