Rugby - XV de France : Bernard Laporte justifie la nomination de Jacques Brunel
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors que Jacques Brunel est arrivé à la tête du XV de France en décembre 2017, Bernard Laporte a justifié cette décision.

Aujourd’hui, le bilan du XV de France est plus que mitigé, malgré l’arrivée de Jacques Brunel. En effet, malgré quelques victoires, les défaites sont toujours aussi cuisantes. Pourtant, l’homme de 64 ans était censé venir faire changer les choses. C’est pour cela que Brunel avait été choisi pour remplacer Guy Novès à la tête du XV de France. Un choix sur lequel est d’ailleurs revenu Bernard Laporte.

« Je ne sentais plus l’équipe de France »

En effet, dans un entretien au Midi Olympique, Bernard Laporte s’est livré sur ce choix de Jacques Brunel, expliquant alors : « Je ne veux pas être méchant mais je ne sentais plus l’équipe de France. Je n’y voyais plus de vie. C’est pour cette raison que j’ai fait ce choix, qui m’a coûté. Attention, cela ne veut pas dire que tous les entraîneurs n’étaient pas bons, mais il n’y avait plus d’âme. Certains joueurs en voulaient à un technicien, d’autres étaient remontés contre un autre membre du staff. Il n’y avait plus d’unité interne et même externe, vis-à-vis des entraîneurs de Top 14. Yannick Bru et Jeff Dubois se déplaçaient certes dans les clubs, mais les managers de Top 14 ne voulaient pas voir les adjoints ! Moi, quand j’entraînais Toulon, je voulais voir le sélectionneur… C’est pour cela que Jacques (Brunel) va très souvent à la rencontre des clubs. C’est aussi pour cela qu’il a mis en place les réunions de tous les techniciens à Marcoussis. Au départ, certains ont ri mais ça fonctionne : lundi, c’était le quatrième rendez-vous. On sent que cet échange est bénéfique pour le XV de France. Cela aide le joueur qui est au milieu du système. Je sais que tout le monde ne va pas jouer le jeu tout le temps, mais cela met de l’huile dans les rouages. Jacques est en train de créer une unité technique autour des Bleus ».

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