Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, a tiré le bilan du dernier Tournoi des Six Nations et de l’impact qu’a eu Jacques Brunel.
C’est la question que tout le monde se pose. Jacques Brunel, arrivé aux commandes du XV de France au cours du mois de décembre, a-t-il vraiment mieux fait que son prédécesseur Guy Novès ? Ce dernier avait en effet été débarqué par Bernard Laporte et la Fédération française de rugby, après une série inédite de huit défaites. Il avait pourtant fini troisième du Tournoi des Six Nations 2017, alors que son successeur a terminé à la quatrième place cette année…
« Quand on voit la dynamique que Brunel et son staff ont créée… »
Au micro de RMC Sport ce vendredi, Bernard Laporte a tiré le bilan de ce Tournoi des Six Nations 2018 et a souligné l’apport de Jacques Brunel. « On n'est jamais satisfait quand on ne gagne pas, mais on vient de tellement loin. Quand on voit la dynamique que Jacques Brunel et son staff ont créée, avec l'apport de nouveaux joueurs ou le retour de certains, c'est porteur d'espoirs, mais on ne peut pas se satisfaire de finir quatrièmes » a expliqué le président de la FFR, invité du Super Moscato Show. « Mais on sent une équipe, une âme, une envie et avec ça tu peux travailler. Le soir du Japon, tu ne pouvais même pas parler de jeu, il n'y avait pas d'équipe. C'était chacun pour soi, 'moins j'en fais mieux je me porte'. Jusqu'à certains qui disaient : 'Si je ne reviens pas en équipe de France, ce n'est pas grave. Je m'y ennuie'. Un audit a été fait par Serge (Simon, le vice-président de la FFR) et certains ont dit des choses, ce qu'ils avaient dit dans les journaux : 'On ne s'y plaît pas, on ne s'y sent pas bien' ».