Après les trois défaites subies en Nouvelle-Zélande, Jacques Brunel a livré son analyse de la tournée de juin pas vraiment rassurante.
En trois test-matchs, l’équipe de France n’a jamais réussi à renverser les All Blacks. Pire encore, les hommes de Jacques Brunel ont été lourdement défaits à deux reprises (52-11 lors du premier match, 49-14 lors du dernier ce samedi). Un bilan assez terrifiant à huit rencontres du début de la Coupe du monde au Japon en 2019. Au lendemain de la dernière défaite des Bleus, le sélectionneur français en a profité pour tirer le bilan de cette série de test-matchs, qu’il juge mitigée.
« On n’est pas prêt, c’est certain »
« Il y a eu des moments où on a été capable de rivaliser. On n’a pas pu et pas su aller au-delà de cinquante minutes. À chaque fois, nous avons senti que les All Blacks étaient plus en mesure d’accélérer que nous. C’est ce qui a fait la différence » confie JacquesBrunel au Figaro, tentant tout de même de retenir du positif de cette équipe de France. « Défensivement à Wellington et plutôt offensivement, une mi-temps à Dunedin. Quand on leur a donné le minimum, on n’était pas loin. Je ne vais pas me satisfaire de la défaite, on n’est pas prêt, c’est certain. Mais dans le contenu, on est capable de rivaliser sur cinquante minutes. Il nous faudra être capable dans les mois qui viennent d’aller jusqu’à 70, 75 et 80 minutes. Nous venons de faire huit matchs avec mon staff, nous sommes déficitaires (2 victoires et 6 défaites, NDLR). Il va falloir que maintenant on passe sur un autre volet. On ne peut plus se permettre d’être là sur 50 minutes désormais. Il faut être plus exigeant, plus précis, plus tout » estime le sélectionneur, qui retrouvera son groupe à partir du 5 août pour un stage d’une semaine à Marcoussis.