Rugby - XV de France : «Brunel ? On peut même nommer Wenger si tu veux…»
A.C.

Christian Califano, ancien pilier du Stade Toulousain et du XV de France, est revenu sur le limogeage de Guy Novès et les difficultés rencontrées par Jacques Brunel.

Le parallèle est triste. En décembre 2017 Bernard Laporte et la FFR ont pris le choix de limoger Guy Novès après un match nul face au Japon (23-23). Un an plus tard, avec Jacques Brunel à sa tête, le XV de France a fait encore pire en s’inclinant face aux Fidji au Stade de France (14-21). Un sélectionneur a été débarqué, mais rien n’a changé. Pire, les choses vont peut-être plus mal qu’avant et à moins d’un an de la Coupe du monde le rugby français ressemble de plus en plus à un champ de ruines.

« Ce n’est pas un problème d’homme, c’est un problème de fond »

Pour Christian Califano, ce n‘est ni la faute de Guy Novès ni celle de Jacques Brunel. « On peut nommer Arsène Wenger si tu veux, mais ce n’est pas un problème d’homme. C’est un problème de fond » a expliqué l’ancien pilier du Stade Toulousain et du XV de France, dans les colonnes du Midi Olympique. « Quand je vois Christophe Urios qui signe quatre ans à Bordeaux sans clause de sortie pour prendre l’équipe de France, ça m’interroge… Le staff actuel essaie de trouver des solutions en collaborant avec les entraineurs du Top 14. C’est bien, mais ça demande du temps ».

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